Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

nommées taches de crasse, se produisent souvent en grande abondance quand la matière .organique n'a été que partiellement détruite; elles proviennent de gaz carbonés partiellement décomposés dans la flamme et elles se distinguent facilement par les réactions chimiques des taches arsenicales ; mais elles pourraient donner lieu à des méprises très-graves, si l'expert se contentait de juger de leur nature d'après leurs caractères physiques.

9" Quant à l'arsenic que l'on avait annoncé exister dans le corps de l'homme à l'état normal, toutes les expériences que nous avons faites, tant sur la chair musculaire que sur les os, nous ont donné des résultats négatifs. Io° Le procédé de Mar-sh, appliqué avec toutes les précautions indiquées, satisfait au besoin des recherches médicales dans lesquelles les quantités d'arsenic, qu'il s'agit de mettre en évidence, sont presque toujours supérieures à celles que la sensibilité de l'appareil permet de constater; bien entendu qu'il (toit toujours être employé comme un moyen de concentrer le métal, pour en étudier les caractères chimiques , et qu'on devra considérer comme nulles, ou au moins comme très-douteuses, les indications qu'il fournirait si le dépôt, qui s'est formé dans la partie antérieure du tube chauffé, ne permettait pas, à cause de sa faible épaisseur, de vérifier d'une manière précise les caractères chimiques de l'arsenic. Nous ajouterons que, dans le plus grand nombre des cas d'empoisonnement, l'arsenic des matières vomies ou de celles qui sont restées dans le canal intestinal, convaincra l'expert de la présence du poison, et qu'il n'aura à procéder à la carbonisation des organes que dans les cas où les premiers

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EXTRAITS.

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essais auraient été infructueux, ou dans ceux, trèsrares, où les circonstances présumées de l'empoisonnement lui en indiqueraient la présence,

96. IV ote sur la composition de l'IODURE D'AZOTE ; par M. Marchand. (Journ. d'Erd. t. 1 9 ,

p. I.)

Pour faire l'analyse de cette substance, je l'ai fait détoner sous une cloche de verre suflisamment grande, après l'avoir fait dessécher dans le vide, et en opérant sur des doses successives de

og',o5 tout au plus, parce que l'expérience est fort dangereuse. Ayant recueilli une certaine quantité du dépôt qui se forme sur les parois de la cloche, j'ai trouvé qu'il renfermait, de la- manière la moins douteuse, de l' hydriodate d'ammoniaque, ce qui démontre l'existence de l'hydrogène dans ce composé. La formule J2 Az1-14 étant d'ailleurs tout aussi vraisemblable que J'Az , il convient de bannir cette dernière. Calculée en nombres la formule J'Az114 donne

J' Af 114

1579,50 177,07 24,96

0,8866 0,0994 0,0140

1781,53

1,0000

27. Nouvelle préparation de l'IODURE D'AMIDON;

par M. Bettiger. (Ann. der Phar., mars 184o.) On dissout dans de l'iodure de potassium à la