Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)
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EXTRAITS.
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comme le peroxyde de fer ; tels sont la zircone, la thorine , l'oxyde de cérium, l'oxyde d'étain, .tantalique , l'acide tellul'acide titanique , pourrait même y ajouter l'acide moreux ; et l'on lybdique, l'acide tungstique et l'acide vanadique.
d'acide tartrique et d'eau, le mélange s'échauffe et se colore en vert foncé, en même temps qu'il se dégage de l'acide carbonique; et l'on obtient une liqueurincristallisable qui renferme une combinaison d'oxyde de chrôme et de potasse mêlée de formiate de potasse.
ravant. lis se distinguent en général par leur indifférence plus prononcée ; ils se dissolvent plus difficilement dans les acides, ou ne se dissolvent même pas du tout : tels sont l'acide titanique stannique et beaucoup d'autres.
70. SUI' 1171 nouveau degré d'OXYDATION DU FER
Plusieurs des oxydes précipités de cette manière acquièrent des propriétés qu'ils n'avaient pas aupa-
par M. Fritzsch. (An. der chem. , t. 5o, 1). 54o.)
63. Préparation de rAcinn
cnnordiouE ,
On ajoute à de l'acide sulfurique concentré une dissolution chaude et concentrée de bichromate de potasse, et on voit aussitôt se former un dépôt cristallin , rouge cramoisi, d'acide chromique, qui est pur, si l'on a soin d'éviter de mettre un excès de chromate, sans quoi il se mélange de sulfate acide de potasse. On enlève la liqueur par décantation, ce qui présente quelques difficultés ; et on purifie ensuite l'acide par dissolution et cristallisation. 69. Décomposition du BICHROMATE DE par L'ACIDE TARTRIQUE, par
POTASSE
M. Winkler. (Ann
der pharm. , t. 32.)
Si l'on mêle, à la température ordinaire, des équivalents égaux de bichromate de potasse
par M. Fremy. (Compte rendu , t. 12, p. 23.) Quand on chauffe pendant quelque temps à la température d'un rouge vif, un mélange de potasse et de peroxyde de fer, on obtient une masse brune qui , reprise par l'eau , donne une dissolution d'un très-beau rouge violet. Ce composé peut être préparé plus facilement et en quelques minutes, en calcinant à une très-haute température un
mélange de nitre, de potasse et de peroxyde de fer; ou bien encore un mélange de peroxyde de potassium et de peroxyde de fer. On reproduit aussi ce corps par voie humide en
faisant passer un courant de chlore dans de la potasse très-concentrée, tenant: en suspension de l'hydrate de peroxyde de fr. Ce composé est d'un beau violet et très-soluble. Une grande quantité d'eau le décompose; les al-
calis le précipitent en brun de sa dissolution. If paraît être beaucoup moins stable que le manganate de potasse. Dans certaines circonstances il se décompose, à la température ordinaire, en peroxyde qui se précipite, en oxygène pur qui se dégage et en potasse qui devient libre. Une température de
1000 opère cette décomposition instantanément.
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