Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 19)

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SUBSTANCES MINÉRALES.

rures, et leur séparation se fait à l'aide du chlorure de platine. La dissolution alcoolique séparée de la potasse,

doit, par l'évaporation spontanée, produire des cristaux de chlorure platinico-sodique.La production de ces cristaux dans une liqueur contenant la

plus petite quantité de soude est. un excellent moyen qualitatif pour s'assurer de l'existence de la soude dans des cas douteux.

L'économie de temps et.la précision, les delà choses les plus importantes dans des recherches anssi compliquées, m'ont paru résulter de. cette' méthode à un beaucoup plus haut degré que des autres méthodes employées pour analyser lès combinaisons silica tees:

Feldspath d 'Epoméa à Ischia. La modificationtufacée du trachyte qui forme les piliers des montagnes centrales de l'île d'Ischia et de la hauteur nord-ouest de la pittoresque Fo-

longa , paraît avoir une origine éruptive: plus loin,

vers l'est ,eette formation atteint sa plus grande élévation à Épornéo ; elle y est environnée d'une masse presque friable, rendue tout à fait méconnaissable par la décomposition, qui contient beaucoup de petits groupes de cristaux de feldspath

se rattachant, sous tous les rapports, à l'espèce connue sous le nom de feldspath vitreux. Ces cristaux possèdent deux clivages faciles à mesurer et qui sont parfaitement à angle droit. Deux des arêtes du prisme symétrique étant fortement tronquées, la plus grande partie des cristaux ressemble à des tables avec les faces M prédominantes. La plupart sont jumeaux , comme ceux de Carlsbad et du Drachenfels sur les bords du Rhin ; ils sont réunis par les faces M. Les extrémités des ta-

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EXTRAITS.

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hies paraissent terminées alternativement par P et C. Leur aspect est fissuré, leur grandeur dépasse rarement cieux lignes avec une épaisseur d'un millimètre, et leur coi:leur est, comme celle de la roche, gris blanc, tirant légèrement sur le jaune. On voit, à l'intérieur des cristaux, des grains de fer titane, sans cristallisation distincte, des tables de mica noir à six faces et des fragments d'un miné-

ral vert foncé, dont la forme imparfaite ne permet pas de préciser si c'est de l'amphibole ou de l'augite : du reste, tous ces mélanges, à l'exception du mica , n'y sont qu'a l'état de trace qu'on ne pourrait reconnaître à l'oeil nu. Je- n'ai pu trou-

ver nulle part d'hornblendé formant un élément associé à ces roches, et je regarde comme certain que ce minéral manque totalement à Ischia, d'après l'examen du sable. que l'on trouve sur les côtes : on y voit des fragments distincts de feldspath, de l'obsidienne, du pechstein, du fer titané, de la ponce ,du fer magnétique, de l'augite vert, souvent en cristaux très-nets , mais on n'y trouve point d'hornblende. Après m'êtreassuré que ce feldspath ne s'attaque

pas' par l'acide muriatique concentré, j'ai réduit en poudre grossière des fragments de cristaux nettement formés, et je les ai fait digérer d'abord avec de l'acide muriatique , puis avec une dissolu-

tion concentrée de carbonate de potasse. Alors la poussière parut d'un blanc de neige, et examinée au microscope elle présentait des grains cristallins, à angles aigus,sans mélange étranger. A la pression barométrique de 745m.,90', et à la température de 5°R., la densité de cette poudre, prise sur. 3".,577, a été trouvée de 2,5972. L'analyse , faite d'après la méthode indiquée cidessus, sur 3".,16-4., a donné pour. résultat: