Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)
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FOURS A COKE,
L'épaisseur tàtale de la maçonnerie au-dessus du vide intérieur du fouir doit être de o-,5o au moins pour atténuer les mauvais effets des pluies et de la neige. Lorsque les fours ne sont pas adossés comme ceux de Maubeuge, niais simplement accolés, on dispose la partie supérieure de manière à verser moitié deS eaux sur l'avant et moitié sur
l'arrière, en plaçant la ligne de faîte du massif au milieu où se trouvent alors les cheminées. On diminue ainsi le cube de la maçonnerie de remplissage qui recouvre la voûte. Dans tous les cas, après avoir égalisé la maçonnerie supérieure, on la recouvre d'une chape ou
enduit de bon mortier bien lissé, pour faciliter l'écoulement des eaux et s'opposer à leur infiltration. Garnilures de
fonte et de fer.
Ainsi que je l'ai dit précédemment, l'ouverture de la porte du- four est garnie d'un châssis de fonte.
Ce châssis présente une section de orn,o7 dans le sens vertical et de o-,o6 dans le sens horizontal (fig. 4 et 6, Pl. I). Ces dimensions ne sont pas trop fortes (1). On a quelquefois pratiqué dans le contour de ce châssis une rainure dans laquelle la porte venait se placer, mais cette rainure se remplissait de cendres, au moins à la partie inférieure, et, l'ouvrier ne se donnant pas la peine de la net-
toyer, la porte fermait mal. Le mieux est de fermer la porte des fours à coke pat simple juxtaposition contre le châssis , et , dans le cas où elle joindrait mal, on la luterait avec de la terre. Cette précaution est d'ailleurs indispensable dans les deux systèmes de fermeture. (1) On augmenterait la durée de ce châssis eu lui donnant une section de O,08 sur Orn,07 qui serait certainement Suffisante.
A UNS ET A DEL1 U(31a-.. ,
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La porte peut être à deux, battants, niais mieux à, un seul battant formé d'une ou deux plaques de fonte de o.',o2 d'épaisseur ( fig. 4, et8, PLI). plaques doivent être sans nervures, autrement elles se voileraient ou courberaient promptement .
par suite de Pinégalitéde dilatation à l'intérieur et à l'extérieur résultant de l'excès d'épaisseur des portes en ces nervures. Pendant la carbonisation les portes rougissent fortement ainsi que leurs garnitures et une partie du châssis. Pour les soutenir il faut donner aux gonds une grande section, environ six centimètres carrés. Ces gonds peuvent être fixés par des écrous placés à l'intérieur di four ; de cette manière on les remplace facilement lorsqu'ils sont détériorés, mais de forts rivets durent plus longtemps que des vis. Les bandes de fer qui forment les traverses ont ow,o6 de largeur et o'n,o15 d'épaisseur ainsi que la clinche. Ces bandes et la anche sont fixées sur le battant à l'aide de forts rivets. La pièce de fer qui supporte la clinche présente également une section de six centimètres carrés. Un battant de porte composé de deux plaques de fonte assemblées par les traverses en fer, se courbe moins facilement que celui qui est composé d' un e seule plaque. Lorsqu'il est voilé on- peut d'ailleurs le redresser, en partie, en redressant les
traverses de fer il est, en outre, plus facile à mouler. Pour tenir le châssis en fonte serré dans la maçonnerie on place deux plaques nz également en
fonte (/7g. 4 et Io, P1.1.). Ces plaques de o"',o2
d'épaisseur présentent , dans leur milieu , une nervure faisant saillie de 01%95 et augmentant la roideur sans augmenter beaucoup le poids.