Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)
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FOURS A COKE,
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Les massifs qui supportent les piédroits de fon-
dation ont 11'45 de largeur au bas et im,5o haut avec une retraite de 01%125. de chaque côté et dans le milieu de la hauteur. Les piédroits ont om,90 d'épaisseur et même longueur que les massifs qui les supportent c'est-à-dire 5m,24. Les voû-
tes qui réunissent ces piédroits sont en briques, elles ont 2m,42 de diamètre ou d'ouverture et 0m,24
(une brique) d'épaisseur. Les fondations ainsi établies n'ayant manqué nulle part, on pourrait, sans doute, en semblable circonstance diminuer l'épaisseur des piédroits et aussi le cube des massifs qui les supportent.
L'épaisseur de la maçonnerie entre l'intrados de la voûte de fondation et le vide intérieur du four est de om,6o.
La largeur de la sole est de 2-,44 mesurée à la porte d'enfournement D(JYg. 3) et A (fi,. 7) et de
2,60 à la porte de défournement C (fig. 3) et A' (fig. 5). Cette sole est inclinée de telle sorte que
son prolongement va rencontrer le sol général et horizontal de l'usine à 5 mètres de distance de la face verticale a' des fondations (i) (fig. 4) cette inclinaison facilite le défournement. Les piédroits du four ont om,32 de hauteur (2) On peut porter cette distance à 6 mètres afin de permettre la libre circulation entre la porte du four et le coke
rouge sortant de ce four. On' reculerait alors jusqu'à 8 mètres les pieux qui servent à fixer la poulie de renvoi sur laquelle passe la grande chaîne de défournement. Une hauteur de quelques centimètres de plus ou de
moins dans la hauteur des piédroits a peu dinfluence. On se règle sur l'épaisseur des briques dont du met un nombre entier d'assises, mais, les fours de ce genre se refroidissant beaucoup lors du défournement, il convient
A UNE ET À DEUX PORTES.
ët sont terminés par un plan parallèle à celui de la sole.
La voûte qui recouvre cette sole a o",43 de flèche. Elle est circulaire : le cercle de la porte d'enfournement a jn,94 de rayon et celui de la porte de défournement 2'1,18, comme on peut le calculer facilement puisqu'on connaît trois points par lesquels ces cercles doivent passer. Pour fournir l'air qui doit brûler une partie des gaz dans le four, hâter et régulariser la carbonisation de la houille, on a pratiqué deux conduits
d, d (fig. 2, 3, 5 , 6 et 7) de om,o6 de largeur de ne pas élever les voûtes autant que dans les fours à une porte. Dans les maçonneries ordinaires, ét à plus forte raison dans .celles qui doivent être exposées à la chaleur, on fait ordinairement les joints horizontaux ou verticaux ; mais
ici, l'inclinaison de la sàle étant très-faible (environ 15 de base pour 1 de hauteur), on place, parallèlement à cette
sole, les briques rectangulaires qui composent les piédroits du four, de sorte que tous les joints sont inclinés à l'horizon. Il faut tailler les assises supérieures pour former la surface inclinée contre laquelle s'appuie la voûte (fig. 6). Il est de la plus haute importance, dans ce genre de con-
structions, de juxta-poser les briques avec beaucoup de S-Oin et de précision, de sorte qu'il y ait très,peu de mor
dans les joints. Ce travail ne doit être confié qu'à des ouvriers habiles et soigneux.
'Pote la chemise intérieure des hauts-foueeaux on
taille même les briques, avec le ciseau et sur place, on met le Mortier avec ,un pinceau, de telle sorte qu'après la pose On ne pourrait pas introduire dans les joints une lame très-mince dé Couteau. Cette grande précision que donne la taille des briques 'sur place n'est pas indispensable pour les fours à coke, mais, néanmoins , le soin qu'on apporte dans la cons truCtiOn augmente beaucoup la durée des fours.
Les alternatives dé chaud et de froid Sont les canSes les -ois puissantes de dégradation de ces fouis, ausSi éviter de les éteindre 'et de les rallumer successiVement,
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