Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)
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FOURS A COTÇE
Les portes sont en fer, avec un remplissage en
briques réfractaires. Le contour et les montants verticaux sont en fer plat de om,o6 sur om,o15. Les
traverses horizontales sont en fer rond de om,02 de diamètre (1). Ces portes se soulèvent et s'abais-
sent en glissant sur la face plane du châssis, entre deux saillies ii (fig. 5, 9 et il). Elles sont tirées par des crics e (fig. 5 et 13 à 18 ). Chacun
de ces crics se compose d'un pignon recevant le mouvement d'une double manivelle et faisant
mouvoir une crémaillère. Le pignon doit être établi de telle sorte qu'un ouvrier seul puisse soulever une porte en manoeuvrant une manivelle de
chaque main. Une petite roue à rochet sert à tenir la porte soulevée. Chaque cric est maintenu par deux tirants k, en fer rond de Om,O1 de diamètre (fig. 1, 4 et 5 ).. Le pignon et la crémaillère sont en fonte. Les joues du cric sont en tôle de om,003 d'épaisseur. La manivelle est en fer de Cinq centimètres carrés de section. Ce cric 'repose sur une plate-forme en fonte
(fig. i5) que traverse la crémaillère. Il est attaché au moyen de boulons aux deux faces verticales de cette plate-forme qui Lit corps avec indiquées ont cassé, mais, comme elles n'étaient pas convenablement éloignées du feu, il n'est pas démontré, par ce fait, que leur force n'eût pas été suffisante si on les eût
placées à (P',40 de distance du vide intérieur du four,
c'est-à-dire du 'feu. Une section de six centimètres carrés serait certainement suffisante pour ces barres d'ancrage. (f) Onpourraitfairedesportes de deux pièces , en fonte, à face extérieure plane avec rebords saillants intérieurement de 0,06 et pointes de Même hauteur pour maintenir le mélange de terre réfractaire et de ciment dont on garnirait la partie tournée vers l'intérieur du four.
A UNE ET A DEUX PORTES.
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dant montants inclinés, dont la section horizontale à la hauteur de R R (fig. i) est représentée (fig. 14.). Les pieds des deux montants sont réunis par une semelle (fig. 13) que l'on fixe sur le châssis au moyen d'écrous et de boulons
de 3 centimètres carrés de section. En avant de la porte d'enfournement on place deux plaques de fonte n (fig. I à 3) , de i',20 de longueur, de i 10 de largeur et 0-, 02 d'épaisseur, sur lesquelles on verse la houille que l'on jette ensuite dans le four avec une pelle. Il convient de paver en briques ordinaires placées de champ, avec mortier de chaux et de sable, la partie du sol incliné qui avoisine la porte de défournement, jusqu'à la distance de im,50
afin de faciliter l'enfournement de la houille que l'on introduit par cette porte, et le défournement du coke. Ce pavé de briques doit reposer sur une maçonnerie ordinaire de 0'1,20 d'épaisseur environ. Un .pavé semblable qui s'étendrait sur toute la partie du sol de l'usine que recouvre le coke à sa sortie du four serait fort commode,
mais on peut se contenter de remblayer cette partie avec de la terre semblable à celle que l'on emploie pour la confection des briques ordinaires. On dame cette terre avec soin en la recouvrant d'un
peu de cendre pour l'empêcher d'adhérer aux outils, et , après quelques jours de service , elle se durcit par le contact du coke chaud et sortant du four.
Pour le service des fours à deux portes, il fau- Emplacement.
drait un terrain de 25 mètres de largeur sur chacune des deux façades. On pourrait accoler ainsi 22 fours en un seul groupe et laisser i o mètres de terrain à chaque extrémité, pour la circulation des