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GISEMENT, CONSTITUTION ET ORIGINE

rement peu inclinées et à peu près parallèles à la surface extérieure du mamelon qui les renferme. Elles sont sensiblement horizontales vers le centre, et à partir de là, elles plongent de toutes parts,

d'autant plus rapidement qu'elles s'approchent davantage du porphyre : vers cette limite, leur inclinaison est de i o à 15 degrés.

Les veines sont principalement formées de quartz, de mica et d'oxyde d'étain, avec différents autres minéraux ; vers leurs salbandes, elles passent graduellement à la roche encaissante. Chaque

veine est ordinairement partagée au centre par une fissure qui est tapissée de cristaux, et de part et d'autre elle présente une structure symétrique. Leur puissance varie de i centimètre à 1m,30 et au delà : les plus épaisses sont dans la partie moyenne. On connaît une trentaine de ces veines, mais neuf seulement étaient. assez riches pour pouvoir être exploitées : elles sont espacées de 4 à 12 mètres ; les plus voisines de la surface sont aussi les plus rapprochées les unes des autres.

Elles se prolongent quelquefois dans le porphyre sans cesser d'être productives : car on a extrait de l'étain dans le porphyre à Petruszeche, à la Fundgrube et à l'Altemann ; mais, de même qu'a Geyer,, elles ne tardent pas à s'y étrangler. Le peu d'inclinaison de ces veines leur a fait donner le nom de couches, qui est évidemment impropre. Ce sont des veines comparables, pour leur composition et pour les principaux caractères de leur allure, aux filons de Geyer. La principale différence consiste dans leur inclinaison. A Zinnwald , comme à Geyer, il est très-vraisemblable

DES AMAS DE MINERAI D'ÉTAIN.

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que ce sont des fentes remplies postérieurement à la consolidation du terrain. En effet, ces prétendues couches de Zinnwald Ces in sont

se moulent sur la forme de la surface extérieure des fentes remdu granite, comme les plans de division, soit ho- ees. rizontaux , soit verticaux, de certains districts granitiques du Cornouailles ; ce qui complète la ressemblance, c'est qu'a Zinnwald, à Geyer, , de même qu'au Mont-Saint-Michel, où ce sont évidemment des fentes remplies, ces veines se pro-

longent sur quelque distance dans la roche qui avoisine le granite. Ces faits ne s'expliquent guère que dans l'hypothèse de fissures de retrait qui ont été remplies par le minerai d'étain et par les matières qui l'accompagnaient. La constitution de ces veines, si remarquablement symétriques au toit et au mur, conduit directement aussi à même conclusion. On voit, d'après cette explication, pourquoi ces petits filons sont moins espacés près de la surface qu'à une plus grande profondeur (1). Les veines de Zinnwald renferment une assez Minsau, des

grande variété de minéraux, dont plusieurs pré- ve tes de Zinnsentent des particularités minéralogiques intéressantes ; pour ne pas nous écarter du .but du mémoire, nous ne ferons que citer ces espèces Le quartz qui forme la partie principale, est souvent ea cristaux volumineux ; beaucoup sont transparents à l'intérieur, mais recouverts d'une croûte opaque, à texture fibreuse, qui est aussi de nature quartzeuse. ,

(1) La liaison avec la roche n'a rien de plus étonnant qu'au Mont-Saint-Michel et à Carclaze ; on cherchera à l'expliquer plus loin.