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Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

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GISEMENT, C0NSTITLT101.,1 ET ORIGINE

DEUXIÈME PARTIE. BÉSUMÉ

Sur la constitution des amas stannifères, et déductions relatives à leur origine.

DES AMAS DE MINERAI D'ÉTAIN.

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renferme auSsi quelquefois dé l'oxyde d'étain eri mélange intime. Les petits filons ont une certaine régularité d'afin te, et dans un grand nombre de cas ils sont sensiblement rectilignes. Dans tous les amas, lés petits filons sont essen- Le quartz forme tiellement composés de quartz l'existence dul'ildritie ese"quartz se lie tellement à la présence de 'l'oxyde et' de(ses ivZheess

d'étain, que quand les roches encaissantes sont im- sl"rinifères.

MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont,- dans leur

voyage métallurr.,,ique en Angleterre, ont déjà signalé certaines analogies entre les gîtes d'étain du Cornouailles et ceux de l'Erzgebirge. Ils ont

prégnées de ce minerai, elles deviennent en géné. ral plus quartzeuses, comme cela se voit surtout à Geyer et à Al tenberg.

L'oxyde d'étain se trouve disséminé au milieu Le tun;.,rstà,e, le de ce quartz avec plusieurs minéraux métalliques: 1"-°!Yb""'

ihitces remarques intéressantes, que, dans les deux contrées, les dépôts stannifères 'sont circonscrits vers la jonction du granite et du terrain schisteux; que les mêmes variétés de gisement se retrouvent en Angleterre et en Saxe ; enfin , que le porphyre

le wolfram (tungstate de fir et de manganèse) est cgenneinet at7s 1-1111;

feldspathique d'Altenberg paraît correspondre à l'elvan des mineurs du Cornouailles.

y est d'une fréquence remarquable ; enfin le

Quand on descend davantage dans les détails, et que l'on examine les amas ou stockTwerclis en par-

de combinaison accompagnent quelquefois l'oxyde -d'étain.

ticulier, on trouve une grande variété, soit dans leur forme, soit dans la nature des roçlies au milieu desquelles ces amas sont intercalés ; cependant l'observation de leur ensemble met en relief plusieurs faits généraux que nous allons signaler, en faisant ressortir les conséquences théoriques qui en découlent.

De la structure et de la composition des amas stannifères. De la disposition Chaque amas se compose d'un assemblage de des veines dans les an,tanni.. veines ou de petits filons oit le minerai est partifères. culièrement concentré ; rni a roche encaissante

un compagnon si constant, que depuis des siècles qtemment les mineurs font des recherches d'étain sur des indices de wolfram ; c'est aussi le gisement ordi-

l'é-

at

naire du molybdène sulfuré; la pyrite arsenicale

bismuth natif , le cuivre et l'urane à divers états Après le quartz, qui prédomine toujours beau-

Présence con-

coup, soit dans les petits filons, soit aussi dans dst,aenste,ed: la roche roche encaissante , les satellites les plus C011 d'étain.

stants sont les composés fluorés, principalement des fluosilicates, quelquefois des fluophosphates OU des fluorures.

Les micas des amas stannifères, ordinairement de couleur claire, souvent d'un gris argentin , se distinguent du mica le plus commun par leur richesse en fluor. C'est ce que l'analyse a fait voir pour le mica de quelques localités, et ce que j'ai observé par des essais chimiques pour d'autres variétés : ainsi, par exemple, le mica d'Altenberg