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Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

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I II La substitution de la tourmaline au feldspath Tourmaline se,DES AMAS DE MINERAI D'ÉTAIN.

GISEMENT, CONSTITUTION ET ORIGINE

introduits , et probablement de la vapeur d'eau

diLed'sfUdis: est plus curieuse encore dans quelques régions granitiques où abonde la tourmaline , comme à spath. Mélador et près de Trévalgan , dans le voisinage de la paroisse de Saint-Yves; des cavités, ayant

qui paraît n'être étrangère à aucun phénomène de ce genre, rendraient compte de la nature minéralogique toute particulière de ces stockwercks essentiellement quartzeux et du passage ordinairement graduel da filon à la roche encaissante. Ce qu'il y a de certain , c'est que ces masses formées de quartz, de fluosilicates e,t de borosilicates, dont

la forme de cristaux de feldspath , sont remplies partiellement ou en totalité par des aiguilles de tourmaline qui se croisent en toutes directions (i). Le réactif qui a dans le premier ças décomposé

rhyalotnicte .et l'hyalotourmalite présentent les types les plus communs, et qui sont des résultats de l'arrivée de

le feldspath et en a enlevé une partie est aussi

, comme on l'a vu plus haut

celui qui a apporté l'oxyde d'étain : le second cas ne démontre pas, comme le pense M. de la Bèclie, que la tourmaline a pu être dissoute sur un point et recomposée sur l'autre; mais ce fait conduit aux deux conclusions suivantes : d'abord que la tourmaline, comme l'oxyde d'étain, a été, sur certains

ne se retrouvent pas dans les autres dépôts mé-. tallifères , dont les éléments électro-négatifs sont

le plus ordinairement le soufre, le sélénium, le tellure ou l'arsenic.

Avant de terminer, je mentionnerai encore

.

Oxyde d'Clain des substitué

cristaux de Ndspath.

deux observations curieuses qui n'ont pas trouvé place dans la partie descriptive du mémoire ; ces faits, que présente le Cornouailles, apportent une confirmation aux idées qui viennent d'être émises. A la mine de Huelcoath, près de Sainte-Agnès-

points au moins, cristallisée postérieurement à la consolidation du granite, et même du porphyre; ensuite que l'élément caractéristique de la tourmaline, l'acide borique, est arrivé dans les cristaux avec un agent capable de décom-

(1) on a trouvé de l'oxyde d'étain sous la forme habituelle du feldspath en prismes klinorhombiques dont les arêtes latérales sont fortement tronquées. Les cristaux ne sont pas de

poser le feldspath. Ces deux réactions nous ramènent presque forcément au fluor comme élément

électro-négatif du bore et de l'étain dans ces

l'oxyde d'étain pur, mais ils sont formés d'un

épigénies. Déjà on a songé à attribuer un rôle à l'acide Origine de cer-

mélange de quartz et d'oxyde d'étain ; cette dernière substance y varie dans la proportion de r o à 75 pour ioo..Beaucoup de ces cristaux ont été

hyd ro fl u oriq ue , mais dans un phénomène tout tkaaionn inea,rescodne_

différent de celui qui vient de nous occuper. Il y flexion avec les

brisés et les morceaux ont été cimentés par de petits cristaux d'oxyde d'étain. Les individus se trouvent assez abondamment prèsd'un filon stannifère, dans

a dix-huit ans que M. de Buch , dans sa. descrip- gîtes d'étain. tion du Hartz (2), a émis l'opinion que le kaolin

du porphyre décomposé.

De la b'èche, Geological Report on Cornwall and Devon, p. 190. Mineralogisches Taschenbuch,1824.

(1) Transactions of geological Society of Cornwall p. 422.

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