Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

ESSAI D'UNE CARTE GÉOLOGIQUE

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lenslç , où elles n'ont plus que 770 pieds (i) à Kisselevo (au nord de Smolensk). Ce point est le

plus élevé de la région de partage entre le versant de la Baltique et celui du Dnieper. Vers le N.-E. les hauteurs de Walday se prolongent jusqu'au delà du lac Onéga. Dans ces environs, au sud de Vitep.-,ra , elles ne présentent plus qu'une élévation de 58o à 600 pieds au-dessus de la Baltique. Ces hauteurs limitent ainsi vers le sud-est le versant de la Baltique habité par 9 millions d'habitants

et caractérisé, quant aux produits et aux industries, par l'exploitation des bois, la culture du lin, par l'exploitation de beaucoup de carrières de roches cristallines et autres, enfin par des industries maritimes. Pétersbourg est le foyer de ce versant, qui contient presque exclusivement les terrains cristallins siluriens, et ceux du vieux grès rouge du N.-0. de la Russie, 20 De cette première chaîne de collines, dites du Walday, , se détache au sud du lac Onéga un plateau élevé qui va, se prolongeant vers le sud de Wologda , se rattacher à la chaîne de l'Oural, vers le 620 degré de latitude nord. Cette crête ( de 20 à 4o verstes de large ) de collines atteint, à 22

verstes sud de la ville de Wologda à Grèsovitz, 733 pieds de hauteur. Cette élévation forme la région de partage entre la Dwina septentrionale et ses af-

fluents, et les affluents du Volga. Elle couronne (1) Ces mesures ont été déterminées barométriquement

le comte de par mon ami et compagnon de voyage M.compté à 30

Kayserling l'observatoire de Pétersbourg. de pieds de Paris au-dessus de la Baltique; et l'université même

la ville de Moscou à 300 pieds au-dessus de la mer.

DE LA RUSSIE D'EUROPE.

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le versant de la mer Blanche; elle limite à peu près au sud, la plus grande partie de la boisée de l'empire, qui s'étend depuis lesrégion teurs de Walday, en s'élargissant vers la haumer Blanche, jusqu'à l'Oural septentrional. Cette région contient encore au delà de 4o millions d'hectares de bois continus, et qui sont presque exclusivement une propriété des domaines de l'État. Ce versant de la mer Blanche, dont Archangel et Oust-Jouk sont les foyers d'animation, est le véritable bois de l'empire. Il n'est habité que par ,000,000 habitants. 3° Une troisième région de collines caractéristiques se détache également du prolongement des hauteurs du Walday jusqu'au sud de Smolensk. Là, près de Jelna , se trouv e un noeud principal de ces hauteurs; elles y ont été mesurées à 707 pieds de hauteur ; elles s'étendent de là le long de la Desna, vont vers le sud de la ville de Kursk , où elles atteignent une hauteur constatée à Schélékowa de 826 pieds. Elles remontent après par Tino vers Penza, d'où déviant en demi-cercle vers le sud de Tamboff,, elles vont rejoindre vers Samara le coude si remarquable du Volga. Elles vont s'y confondre aux collines qui forment le bord élevé du Volga, et auxquelles on peut assigner une hauteur moyenne de 400 pieds au-dessus de la mer Caspienne. L'ensemble de ces collines centrales de la Russie forme la région de partage l'Oka et ses affluents et entre les principauxentre affluents du Dnieper,, du Don et du Volga inférieur. Moscou se trouve presque au milieu du plateau central, limité au nord par les hauteurs de partage des eaux de la mer Blanche, et au sud par