Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

MINES D'ARGENT 266 nord-ouest, et la partie riche de la Descubridora à l'autre escarpement sud-ouest ; comme en outre la pente de la montagne s'incline du côté N.-O., du

côté du nord et du nord-est, le long de la veine du soleil, on Voit, ce que j'ai eu l'occasion de remarquer dans beaucoup d'autres localités, que la montagne a formé ses pentes et escarpements en voisinage des parties riches de filons, et le corps de la montagne reste stérile. D'une autre part les mineurs du pays croient que ces filons ne doivent leur richesse qu'aux veines qui les accompagnent, et que toutes les fois qu'un filon court très-régulièrement sans être accidenté par des filons seconSecond

daires ou ramifications, on n'a rien à espérer de lui. Nous avons dit qu'outre le filon que je viens de filon

"or.principal, me f. du Cerro Blanco.

décrire , et qu'on nomme filon de la Descubridora,

il y en a un second situé à une demi-lieue du pre-

mier. Ce second filon, nommé filon du Cerro Blanco, se trouve plus rapproché du terrain stratifié d'Avrayan et de Rodait°. Il n'a jamais donné cles masses aussi considérables de bon minerai que

le premier. On ne l'a trouvé productif que près de l'affleurement et à une profondeur qui rarement

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dépasse io à 15 mètres depuis la surface. A côté de ce filon on en voit d'autres moins importants dont le minerai contient des parties chargées de silicate et de carbonate de cuivre. Parmi les mines qu'il y a dans ce second groupe de filons, les plus la mine de M. George considérables sont Edwards et compagnie; 20 mine de M. Vincent

Subercaseaux et compagnie ; 30 mine de Paer, etc. Considérations

Malgré la bonne qualité et la richesse du mi-

générales sur le nerai que les mines d'Arqueros avaient produit

.rt .1.1'

D'ARQUEROS, AU CHILI.

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depuis leur découverte, elles n'ont été que peu peu de progrès travaillées et peu approfondies jusqu'à présent. qu'ont fait jusAucune n'a atteint roo mètres de profondeur, et dans toutes prises ensemble il n'y a qu'une cen- mines taine de mineurs qui travaillent. Les mines qui ras. qnt.

ont produit le plus, comme celle de las Mercedes et la Descubridora , dont chacune donnait dans le temps plus de 12.000 marcs d'argent annuellement, ces mines n'occupaient jamais plus de dix

barretas , c'est-à-dire dix mineurs qui travaillaient au fleuret , nommé barreteros , et dix autres employés à sortir le minerai, nommés

apires. Pour ces vingt ouvriers il y avait toujours dix surveillants ou n2ayordomos , car dans ces mines d'argent on est obligé de maintenir autant de surveillants qu'il y a de barretus , à cause de la grande richesse du minerai et de la convoitise qu'il

excite. Parmi les causes du peu de progrès que jusqu'à présent on a fait dans les travaux de ces mines ,

doit citer ° la dureté de la roche ; 2° les vols qui se commettent; 3° la cherté de la main-d'oeuvre et des vivres. Ordinairement on évalue à 45 piastres (225 fr.) ce que coûte une barretta (deux ouvriers mineurs) par mois dans ces mines, et les majordomes, la poudre, les chandelles, les outils, etc.,

.coûtent à peu près autant que le salaire et le maintien des ouvriers.

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