Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

MINES D'ARGENT 272 rure d'argent pour former les combinaisons doubles avec le chlorure de mercure.

D'ARQUEROS

nières particules de mercure dans une distillation en vases clos, on donnera la préférence à la méthode suivante, qui consiste à doser exactement l'argent et doser le mercure par différence. On choisit des morceaux purs et on les réduit

gr. 6o d'amalgame natif d'Arqueros, pur, ayant été dissous dans l'acide nitrique pur, on a étendu la dissolution, et on a précipité par l'hydrogène sulfuré; puis on a réuni les sulfures

dans un petit matras, on a ajouté de l'acide muriatique étendu, et on a fait passer du chlore pendant

en lames minces ; on en prend un gramme que l'on coupe avec les ciseaux, évitant de pro-

un temps beau coup plus long et en quantité dix fuis

duire des petits morceaux qui pourraient se perdre.

plus considérable qu'il ne fallait pour dissoudre le mercure. Au bout de ce temps, le résidu prit

Le gramme de minéral placé dans une coupelle froide, s'introduit avec la coupelle dans la moufle du fourneau de coupellation. On avance graduellement la coupelle jusqu'au fond, et on porte la chaleur jusqu'au degré nécessaire pour fondre un essai ordinaire d'argent. A cette température,

une teinte grisâtre foncée, et la liqueur hydrochlorique filtrée n'accusa pas la moindre trace de mercure. On a repris le résidu par de l'ammoniaque,

et on a trouvé qu'environ un tiers d'argent se trouvait à l'état de chlorure combiné avec un sixième de mercure, et que le reste, mercure et argent, se trouvait à l'état de sulfure (i). sèche.

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dans un tube de porcelaine, adapter à ce tube un autre qui communique au récipient et porter la chaleur jusqu'au blanc ; et encore, lorsqu'on songe à la difficulté de recueillir le mercure et à la ténacité avec laquelle l'argent retient les der-

La séparation de ces métaux s'opère encore plus difficilement, lorsqu'on fait réagir le chlore sec sur les sulfures d'argent et de mercure humides.

Par la voie

At CHILI.

les lames d'argent fin ne se fendent pas, ni

n'adhèrent à la coupelle ; seulement, les bords des lames s'arrondissent, éprouvent une demi-fusion, et les lames adhèrent les unes aux autres. On retire la coupelle et on pèse l'argent.

Il résulte de ce qui précède, qu'aucune méthode par la voie humide n'est parfaitement exacte pour

séparer l'argent du mercure, et que pour doser

Pour voir ensuite si cet argent retient encore quelques traces de mercure, il faut le passer à la coupellation à l'aide du plomb : ce qui ne pouvait pas refaire avant, à cause du bouillonnement et de la projection que produit le minéral cru lorsqu'on le plonge dans un bain de plomb découvert. La seule difficulté que présente la coupellation de cet argent, qui , ordinairement ne retient que

directement ces métaux, il faudrait avoir recours à la voie sèche, et opérer à une température trèsélevée. Le seul moyen exact serait par conséquent de mettre le minéral sur un support réfractaire (1) Je n'ai pas eu le temps de reprendre ce travail pour examiner les chlorures et les sulfures doubles qui se forment sous l'influence du chlore gazeux. Je ne fais que signaler les premiers résultats que je viens d'obtenir, pour attirer là-dessus l'attention des chimistes,

o,00i à o,00i5 de mercure, consiste à éviter la végétation. Effectivement, l'argent étant fin, il est presque impossible de remédier à cet inconTome XX, 1841. 18

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