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DES GAZ DES HAUTS-EOURNEAUX.

RECHERCHES SUR LA COMPOSITION"

des trois gaz : oxyde de carbone, hydrogène et hydrogène protocarboné. La disposition de l'appa-

reil exigeait de plus que l'analyse fût faite dans l'endroit même où le gaz se dégageait. L'incertitude des expériences eudiométriques ,

quand on les applique à l'analyse des mélanges qui renferment plusieurs gaz combustibles, dont quelques-uns en faible proportion, ne m'a pas permis de substituer ce procédé à celui que je viens d'indiquer. J'ai cherché, en modifiant mon premier appareil, à éviter les causes d'erreur qu'il présentait, et je pense avoir réussi à obtenir une précision bien suffisante pour le genre de recherches que j'avais entrepris. Le gazomètre à mercure dans lequel je recueille et je mesure le gaz destiné à l'analyse, se compose ( fiË -.1, 2, 3, Pl. IX) d'une cuve cylindrique en fonte À. de 0rn.50 de hauteur et de om.i o de diamètre. La cloche à gaz est aussi cylindrique : sa hauteur est égale à celle de la cuve, et son volume d'envi-

ron 1600 cent. cubes. Elle peut être fixée par un bouton à l'extrémité d'une vis verticale qui s'en-

gage à ci-45 de hauteur au-dessus du rebord supérieur de la cuve en fonte, dans un écrou supporté par deux tringles verticales. Cette disposition permet de soulever et d'abaisser avec facilité la cloche à gaz.

Une partie du vide intérieur de la cuve en

fonte est remplie par un cylindre en fonte B concentrique au premier, et qui diminue le volume du mercure nécessaire pour le remplir. Les gaz peuvent entrer dans la cloche et en sortir au moyen

de deux tubes recourbés a a qui descendent le long de la cuve en fonte, remontent le long du manchon intérieur B dans deux rainures ména-

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gées à cet effet, de manière que leurs extrémités supérieures soient très-voisines et arrivent à peu près à la hauteur du rebord supérieur de la cuve en fonte. Cette disposition permet de remplir et de vider à volonté la cloche à gaz, en la soulevant ou en l'abaissant, et en la mettant en communication, soit avec la source de gaz, soit avec les appareils qu'il

doit traverser. Le volume du gaz qui reste dans la

cloche, quand elle a été abaissée jusqu'à la rencontre des deux tubes, est très-faible. Une petite glace, scellée avec du mastic sur l'une des parois de la cuve en fonte, permet de lire le volume du gaz contenu dans la cloche soulevée. L'erreur qu'on peut commettre sur la détermination du volume qui était compris généralement entre i5oo et 1600 cent. cubes, ne doit pas dépasser 2 ou 3 centimètres cubes. Pour faire arriver dans la cloche le gaz destiné à l'expérience, on opère de la manière suivante : le tube a est fixé par un tube en caoutchouc à un robinet à trois branches r,rr,r . L'un des robinets ri est placé sur un tuyau perpendiculaire à la ligne qui joint les deux autres. Le robinet r s'ajuste avec

un tube en U d rempli de pierre ponce imbibée d'acide sulfurique concentré. Si le gazomètre se trouve placé près de l'endroit où le gaz se dégage, il

suffit d'ajuster au tube cl un tube droit qui

plonge dans le courant de gaz; en ouvrant alors les deux robinets r, r", et soulevant la cloche, on voit que le gaz doit s'y rendre après s'être desséché dans l'appareil cl; mais comme le gaz est encore mêlé avec un peu d'air atmosphérique provenant des tubes, on ferme le robinet r, on ouvre r', î", et l'on fait descendre la cloche. Cela fait, on ferme r1, on ouvre r, r", et l'on recoin-