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Annales des Mines (1841, série 3, volume 20)

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NOTICE SUR .LES MINERAIS DE FER

mensions correspondantes de l'assise immédiatement supérieure. Ce dernier mode de mesurage est encore en usage dans beaucoup de localités ; il est représenté par les fig. 15 et 16. Prix.

Les travaux de recherche par sondage, les épuisements un peu importants, quelques petits travaux accessoires de l'exploitation, se font à la journée, à raison de i fr. 50 c. par journée d'ouvrier, dont la durée varie avec la saison, comme la durée du jour lui-même. Le percement des petits puits de orn,95 de diamètre se fait à la tâche, indépendamment de l'exploitation proprement dite, à raison de ï fr. 6o c. le mètre courant lorsqu'il n'y a pas d'eau. Lorsqu'il y a de l'eau le prix est quelquefois de 3 fr. 3o, niais alors le travail est souvent fait à la journée. Ces prix

sont ceux adoptés pour des terres sablonneuses. On paye beaucoup plus cher pour les puits qui traversent les roches dures. L'exploitation du minerai a toujours lieu à la tâche. Lorsqu'on travaille à découvert, le prix est assez fréquemment de 8o c. par mètre cube de minerai brut, emmétré ainsi que je l'ai dit précédemment. J'ajouterai que ce minerai est toujours posé par l'ouvrieravec beaucoup de ménagement, de manière à le tasser le moins possible une assise étant toujours mesurée et payée indépendamment des autres. De cette manière de mesurer, il résulte que la vérification exacte ne peut avoir lieu qu'au moment même de l'exploitation : plus tard, par suite du tassement que produisent les pluies et le poids des assises supérieures, le minerai s'affaisse et on ne retrouve plus que les dimensions horizontales. Lorsqu'on exploite par petits puits, sans eau,

L'APRONDISSEMENT 13'AVESNES.

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du minerai de dureté moyenne qui n'exige jamais l'emploi de la poudre, le prix de l'extraction, y compris le transport au jour et l'emmétrage , est de ï fr. 35 c. environ le mètre cube. Ce prix est porté à t fr. 7o e. s'il y a un peu d'eau, comme il arrive souvent, et même à 2 fr. 3o c. si le minerai devient très-dur et même difficile à abattre avec la

pioche courbe. Les frais d'outils et d'éclairage sont à la charge des ouvriers, niais non les bois. Ces prix extrêmes sont rares; le prix moyen général est de t fr. 5o c. par mètre cube, niais le maître de forges préférerait payer cher et n'avoir que du ruinerai en roches ou grains, qui n'est lavé qu'une seule fois à l'usine, après avoir été cassé, et ne subit qu'un déchet total d'environ 15 p.0/0 en volume avant d'être mis dans le haut-fourneau,

tandis que la mine fine ordinaire perd environ 45 p. 0/0 au premier lavage ou débourbage sur les ateliers extérieurs, et encore io p. Vo au relavage à l'usine.

Les ouvriers travaillant à la tâche ainsi -qu'il vient d'être dit, gagnent moyennement 2 fr. 25 C. par jour. Un petit puits occupant trois de ces ouvriers,

fournit moyennement quatre mètres cubes de

mine brute par journée de travail. On peut évaluer à 7 p. or environ du produit brut et total des minières, la quantité de minerai en roche ou grains qui n'exige pas de débourbage. L'indemnité payé aux propriétaires du sol pour

valeur du minerai extrait dais leurs terres, beaucoup augmenté depuis quelques années, par suite de la concurrence entre les acheteurs. En

1836, elle était de 8 c. par mètre cube de

mine brute fine ou en grains; elle est maintenant