Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
12.390.000 tonnes et de 752 milles carrés
leures couches de la Wear ont été grandement
9.317.280.00o tonnes. En déduisant un tiers pour les pertes dues au petit charbon, aux interruptions par les dykes et autres causes, ou 3.105.760.000 tonnes ,il reste 6.211.520.000 tonnes. En estimant
le commerce actuel de Newcastle, Sunderland et Stockton à 3.5oo.000 tonnes il y aurait de quoi y fournir pendant une période de 1727 ans. Cetteéval nation est exacte, si l'on tient compte de tout le charbon qui peut être exploité dans le
district ; niais elle est de beaucoup exagérée, si l'on ne veut y comprendre que le charbon capable de maintenir la supériorité du bassin houiller du nord de l'Angleterre sur tous les autres. C'est en
partant de cette base que les professeurs Sedgwick et Buckland ont assigné au charbon de Newcastle une durée de ttoo ans, et l'on explique ainsi
l'énorme différence qu'il y a entre les deux évaluations. Voici en peu de mots les observations sur lesquelles le premier fonde son opinion. La partie la pl us riche du district est celle qui s'étend depuis
là ligne nord sud passant par Chester le Street et Bishop-Auckland , jusqu'aux affleurements du calcal Te magnésien. Dans cette contrée qui est située
à l'est de la Wear, M. Sedgwick évalue que l'on trouve cinq bonnes couches ayant ensemble une épaisseur de 25 pieds, et que l'on peut compter sur l'existence constante de trois de ces couches.
A l'ouest de la Wear on ne peut plus compter que sur une seule couche d'environ 4 pieds 9 pouces d'épaisseur moyenne. Quant à la quantité de charbon qu'on pourra extraire sous le calcaire magnésien , elle est tout à fait incertaine. Enfin une très-grande partie du meilleur charbon dans le district de la Tyne est déjà épuisée et les meil-
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exploitées ; il est donc probable que dans 400 ans,
Newcastle et Sunderland auront été forcés d'abandonner leur commerce étendu à l'Ecosse et au pays de Galles.
L'évaluation minimum est celle du docteur Mac-Nab , qui estime l'étendue des couchés ex-
ploitables dans le Northunberland et le Durham à no milles sur 15 ou 3oo milles carrés, et qui pense qu'un mille carré suffit à la consommation d'une année. Le docteur Bailey admet que le charbon des comtés de Durham et de Northumberland n'était susceptible d'alimenter le commerce que peny en a déjà un très-bon tiers dant 36o ans, de consommé, et que les mines seront épuisées dans une période qui n'excédera pas de beaucoup noo ans. On voit, d'après toutes ces données, que la richesse du bassin houiller de Newcastle est loin d'être connue. Dans l'enquête faite en 1830 par la chambre des communes, M. Buddle se faisait fort de la calculer en un mois, aussi exactement que possible. Ce travail ne paraît pas avoir été réalisé. Le traité de géologie de M. Bakewell contient Avenir de l'A.dans son introduction quelques hypothèses inté-galeptpeorrrte SIS
ressantes sur l'approvisionnement futur du com- houille. merce de la houille : « Les seuls bassins houillers de quelque étendue sur la côte orientale de l'An-
gleterre, entre Londres et Durham, sont ceux du Derbyshire et du Yorkshire. Dans le comté dé Derby il y a tout au plus de quoi alimenter pendant une longue période les contrées voisines. Dans l'ouest du Yorkshire, beaucoup de couches
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