Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE SUR L'EXPOITATION DES MINES
surface n'avait eu que 3o fath. 54-,84) de profondeur. Le terrain était dur; on avait payé 4 liv. ( toi fr. ) par fath.
Un autre, exécuté au fond d'un puits dont la profondeur était de 5o fath. ( 91m,tio), avait coûté io s. (12 fr. 5o c.) par fathom. La corde qui soutenait les tiges avait été attachée à la surface sur l'engin d'extraction. Dans la nouvelle édition du Voyage métallurgique en Angleteve , on trouve les prix suivants : Pour un terrain médiocrement dur, de
o fath. à
5 fath. 56 shill. par fath.
5
Io
12
10
15
18
15
20
24
et ainsi de suite, en augmentant le prix de 6 shillings par fathom de cinq en cinq fathoms. Les entrepreneurs fournissent les outils et en payent l'entretien ; cela fait à peu près
de o
à
io mèt.
Io
20
20
3o 4o
3o -
3 fr. 75 c. par mètre. 7
ii
5o 25
15
Le percement des couches dures qu'on renCreusement des puits.
contre accidentellement se paye à part. Quand par plusieurs sondages on a déterminé
la place où l'on creusera un puits, on procède à cette opération par les méthodes ordinaires. On leur donne une forme circulaire, qu'on a trouvée bien préférable à la forme elliptique. Les plus petits ont 10 pieds anglais (3m,o4 ) de diamètre. A Townley, , pour un puits de cette dimension, dans la couche de grès appelée white post, payait aux ouvriers 16 liv. (4(4 fr.) par yard courant, rien que pour creuser le puits. On les di-
DE HOUILLE DE
EWCASTLE.
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vise généralement en deux compartiments égaux ou inégaux, et séparés par une cloison ( inuttice) imperméable ou perméable à l'air. Ces compartiments servent tous deux pour l'extraction, ou l'un
pour l'extraction et l'autre pour l'épuisement. Dans ce dernier cas, la seconde partie est beaucoup plus petite que la première. Le plus souvent, les puits ont 14 à 15 pieds de diamètre, et on les partage en trois segments par des cloisons qui se réunissent suivant l'axe du puits. Un ou deux compartiments servent à l'extraction, quelquefois
même tous les trois ont cette destination; enfin,
l'un peut être employé pour l'épuisement, et
l'autre pour l'aérage. Il y a des puits d'une section plus grande encore, divisés en quatre compartiments; mais ils sont assez rares. Quand il s'agit de traverser un terrain peu ébou- Terrains leux , le travail est fort simple et consiste toujours à peu maintenir d'abord les parois par un boisage provisoire, qu'on remplace ensuite par une maçonnerie reposant sur un rouet, et une corniche ménagée dans l'intérieur du puits, ou suspendue à l'aide de longuerines à des poutres placées horizontalement à la surface du sol. Le muraillement est en bri-
ques ou en pierres bonnes aux constructions.
Celles-ci sont assez abondantes aux environs de Newcastle pour être ce qu'il y a de plus employé.
Quelquefois il est complétement inutile d'em-
ployer un revêtement, mais on a soin alors de bien dresser les surfaces laissées à nu. Le peu dé notions géologiques données ci-des- Terrai. sus à propos du terrain houiller de Newcastle, leux ou nous ont appris qu'il existait à la surface du sol et feres. à des profondeurs plus ou moins grandes, bancs de sable souvent aquifères. On peut le reTome 1, 1842.
ébouaqui.