Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
DE IIODILLE DE NEWCASTLE.
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en bois appelé par les Anglais crib sur crib; aussi dans certains puits il fut susbtitué au précédent. En 18°4 , au puits de Hondon , on employa pour la première fois les segments - de fonte sans les boulonner, et en tournant les oreilles en dehors. Depuis, ce système a été universellement adopté.
aquifère, par M. Dunn , directeur (viewer) d'une mine située aux portes de Newcastle.
Les Fig. 12, 13 et 14, Pl. Ir, se rapportent à
lie et horizontale; on y mit des segments de chêne
des segments que nous avons vu fondre à l'usine de Walker, qui est certainement la plus considérable des environs de Newcastle. Elle emploie en grande partie des fontes d'Écosse , et en tire quelques-unes du pays de Galles et du Staffordshire. Grâce à la complaisance de M. Bell fils, l'un des
directeurs de l'usine, nous avons recueilli un grand nombre de renseignements sur les procédés de fabrication et sur le prix de revient de tous les objets employés dans le travail des Mines de Newcastle. Du reste , il est bon de prévenir que ces
prix varient beaucoup avec la quantité achetée. Pour les gros ouvrages en fonte d'un moulage un peu compliqué , tels que les segments dont il s agit , ils sont vendus de 7 à 8 shil. ( 8 fr. 75 c, à Io fr. ) le quintal de 112 liv. 4o ), l'épaisseur minimum de la fonte dans l'exemple (5ok.' ci-dessus est de pouce anglais; la longueur est 4 pieds, et la hauteur 18 pouces. Il y a des renforts séparés par des intervalles d'un pied. Le trou
percé au milieu est destiné à attacher une corde pour descendre chaque segment ; on le bouche ensuite à l'aide d'un tampon en bois. On conçoit très-bien que la force du cuvelage en fonte doit varier avec la profondeur, ou plutôt avec la pression qu'il a à supporter. Pour montrer comment on fait varier ces dimensions, nous donnerons l'exemple d'un puits creusé dans un terrain
A une profondeur de 7 fath., on trouva un
courant d'eau fournissant 200 gallons ( 91.,o8o8)
par minute. On creusa jusqu'à un banc imperméable, et on y pratiqua une banquette bien pode 9 pouces de long et de 8 pouces d'épaisseur,
chaque joint étant garni avec une planche de sapin. Quand le rouet fut bien ajusté, on procéda au picotage. Au-dessus on établit un cuvelage en fonte formé de segments qui avaient 4 pieds de long, 2 de haut, et de pouce d'épaisseur. Les oreilles -avaient une saillie de 3 pouces à l'exté-
rieur. Entre chaque segment on interposa une planche de sapin ; le vide resté en arrière fut rempli avec du bois, des pierres ou de la terre ; au-dessus on construisit une maçonnerie : l'eau cessa complétement de passer. Vingt-deux fathoms au-dessous de la surface du sol , on trouva une fis-
sure qui donnait 3oo gallons d'eau par minute. Il fallut creuser 6 fath. pour trouver un banc solide. On y établit deux trousses picotées, et audessus un cuvelage en fonte de 6 fath. de hauteur. Chaque segment avait les mêmes dimensions que dans le premier cuvelage, sauf l'épaisseur qui était de. I, pouce. On établit la partie supérieure une autre paire de trousses picotées qu'on assujettit par une rangée d'étais pressant de haut en bas comme
le montre la Fig. 15.
A 36 fathoms, on fut obligé d'établir de la
même manière un troisième tubage dont la hauteur était de 24 pieds. Enfin, à 44 fa thoms, on établit un quatrième cuvelage en employant des segments de et de