Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
des palplanches on établit des charpentes horizontales jointes ensemble, et le tout était supporté
par les cadres. Bientôt le mur -perdit lui-même sa solidité, et il fallut le revêtir comme le toit. On avança ainsi jusqu'à la distance de trente-deux yards ; mais on s'arrêta , parce que la dépense était trop grande. Il y avait des chutes d'eau et de sable à une très-grande pression. On trouvera dans la suite de ce -mémoire les dimensions des principales galeries. Que la couche soit ou non profonde, il faut Travmix exécul'extoujours atteindre le gîte par un puits que l'on lés ayant ploitation réeucreuse ct abord par les méthodes indiquées. Si la hire, houille est à une distance peu considérable audessous du sol, an fonce un deuxième puits qui
doit, concurremment avec le premier, servir à
l'aérage. On réunit ces deux puits par une galerie Montante située dans le plan du gîte, ou par deux galeries se raccordant à angle droit, et dont l'une est perpendiculaire aux faces de joint de la houille. Dans Tes mines profondes, les deux compartiments d'un même puits remplissent l'office des deux puits, et il n'y a plus à creuser de galerie montante. Du reste, les dispositions prises dans l'un et' l'autre cas, se rapportent plutôt à l'aérage, et nous y reviendrons. Après avoir terminé la galerie d'inclinaison ou les autres galeries qui établissent le mouvement de l'air, on procède au Percement de la galerie d'allongement principale. Elle' doit remplir deux conditions : i° être 2° se trouver dans le plan du gîte. Mais elle ne doit pas être nécessairement rectiligne, ce qu'il serait dans certains cas très-difficile d'obtenir. Son horizontalité n'est même pas toujours observée. Ainsi, -quand un dyke ou un trouble horizontale;
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vient déplacer la courbe et la porter à un autre niveau, ou bien il faut pratiquer la galerie d'allongement en dehors du gîte, ou bien la ramener dans celui-ci à l'aide d'un plan incliné. Nous avons vu des exemples de l'un et de l'autre
cas. Le premier est beaucoup plus rare que le second , et je ne sache pas qu'il ait été employé pour un rejet considérable de la couche; je ne l'ai observé que dans une circonstance où celle-ci se trouvait à quelques fathoms au-dessus de la galerie d'allongement ; le second est beaucoup plus
commun, et le plan incliné présente même des angles assez grands avec l'horizon. Il arrive assez souvent que les deux "portions de la couche sont réunies par un puits vertical tout à fait indépendant du puits principal. Cette galerie principale d'allongement sert de galerie de roulage ; son axe ne vient pas' rencon-
trer celui du puits, mais le tout est disposé de telle sorte que la galerie soit tangente au puits ou à peu près. Au point de contact, la galerie s'élargit beaucoup, et est transformée en une vaste .chambre. A Wais end , la communication entre le puits et cette chambre est formée par une voûte en pierres de trente pieds de haut. En d'autres localités, le imiraillement est remplacé par le boisage. J'ai même yu des exemples où la dureté de la ro-
che pérmettait de négliger l'un et l'autre moyen. Les dimensions des galeries principales d'allongement et d'inclinaison sont assez grandes. Les premières surtout devant servir de galerie de rou-
lage doivent offrir assez d'espace pour que les chevaux puissent y circuler librement. Elles ont 6 pieds (1-,828) de haut et 9 pieds (2-, 842) de large. Toutefois cette longueur ne sert que pout
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