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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES

celle-ci une autre galerie qui lui est parallèle ; lés

galeries sont mises, de distance en distance, en communication par des traverses auxquelles on donne le nom' de stenting , et qui servent à la circulation de l'air. A mesure qu'on avance , on ne laisse ouvert qu'un seul stentin8 , et on ferme les

autres à l'aide d'une cloison ou stopping. Cette cloison est différemment construite suivant la place où on l'emploie. Dans le cas actuel, elle consiste en un simple mur en briques de 4 ou 3 pouces d'épaisseur. Les fig. 9 et io, Pl. V, repré-

sentent la marche du travail dans le cas où il y a un ou deux puits. Dans le second cas, nous avons supposé qu'il se dégageait assez de gaz pour forcer l'air à lécher les parois. On remarquera également

qu'entre les deux puits on a établi ce qu'on appelle un main- stopping ou bearing-stopping ; c'est un mur en briques beaucoup plus épais que le précédent, et qui est souvent renforcé par derrière à l'aide d'un mur très-épais construit avec des déblais.

On conçoit fort bien qu'il soit quelquefois inutile d'ouvrir immédiatement deux galeries paral-

lèles à la base d'un puits. Alors on n'en creuse qu'une seule, et on la partage par une cloison en deux compartiments dont l'un sert pour l'arrivée Ventilateur rune mine en exploi-

,ation.

et l'autre pour le retour de l'air. Lorsque l'aérage d'une mine prit pour la première fois une forme régulière, le système suivi consistait à faire circuler l'air tout antour des travaux en laissant au centre une partie où l'air n'était aucunement renouvelé. Cette partie était sé-

parée du reste de la mine par des cloisons, et formait une espèce de réservoir où pouvait s'accu-

muler une grande quantité de gaz inflammable.

DE ROUILLE DE NEWCASTLE.

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La Fig. ii, Pl. r, peut donner une idée de la disposition adoptée. La portion couverte de hachu;

res était partagée en piliers, et présentait un ré,

seau de galeries à angles droits, dont un des systèmes

est parallèle à AB; les galeries étaient partagées sur tout le pourtour du champ d'exploitation, et on n'aérait que les portions où se faisaient actuelle-

ment les travaux. Indépendamment de l'inconvénient déjà cité, il y en avait un autre très-notable Le même air devait parcourir toute la mine, et arrivait par conséquent très-vicié dans les dernières galeries. Le premier perfectionnement qu'on apporta à ce système consista à pratiquer dans les .cloisons qui isolaient la porte centrale une ouverture de la dimension d'une brique. Le mouvement des ouvriers dans les galeries en exploitation, for-

çait l'air à entrer par ces ouvertures, et le gaz inflammable était en partie expulse mais beaucoup d'explosions eurent lieu avec ce mode d'aérage, parce que le gaz venait souvent sortir tout près d'une chandelle et s'allumait. En 176o , M. James Spidding , de 'Workington , imagina le procédé qu'on appelle à Newcastle

coursing the air. Ii consiste à faire passer l'air à üavers toutes les galeries, comme on peut le vôir fig. 25, Pl. Ir, en le menant d'un board dans un autre., ou de deux boards dans deux autres. Les premiers, ceux par lesquels entre l'air, s'appellent ztp-go boards, et ceux par lesquels il sort clown-go boards. L'ensemble d'un système de up-go et de down-go boards forme un sheth , et l'on donne le nom de sheth stoppings aux cloisons qui séparent un board d'un: autre. C'était déjà un immense perfectionnement apporté à- la ventilation; mais il n'y avait qu'un seul courant

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