Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
retour qui lui était commune avec la deuxième partie du même courant. Celle-ci servait uniquement à aérer le compartiment B; les galeries se relevaient un peu vers l'est, et cette circonstance rendait plus difficile l'enlèvement du gaz qui s'accumulait dans le dépilage. L'air sortait vicié de B
et allait rejoindre la première partie dans une galerie de retour qui est la plus méridionale de toutes celles indiquées, sur le plan. Ce courant balayait les faces de tous les vieux travaux commu-
niquant avec cette galerie et venait se décharger dans le dumb furnace du puits B. Enfin un dernier courant arrivait dans la mine par le puits D, parcourait les galeries orientales des compartiments G et E, aboutissait tout à fait au nord de la mine dans une galerie dirigée de l'est à l'ouest, rencontrait à l'extrémité de cette galerie un autre courant par-dessus lequel il passait à l'aide d'un crossing embrassant tout l'espace compris entre deux galeries, puis descendait au sud, où il venait alimenter le foyer du puits A. Il est facile de suivre chacun de ces courants sur notre plan; nous remarquerons seulement que, dans chaque compartiment, nous n'avons indiqué que la marche générale du courant, et qu'on forçait celui-ci à parcourir tous les travaux par la méthode précédemment décrite et nommée coursing the air. Nous avons cru aussi inutile de marquer tous les stoppings et toutes les portes employées; il est facile d'y suppléer. Dans cet exemple il y a, comme on voit, six courants distincts servant à aérer la mine ; et la plus grande division que subisse un de ces coumines de Piercyrants est une division triple. A la mine de Piercy main et worth.
main , un courant descendant par un seul puits
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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est divisé en 8 parties ; celles-ci viennent toutes se rendre dans le même puits de sortie à l'aide de
quatre galeries de retour appelées en anglais furnace drft. On fait passer sur le foyer un ou plusieurs des courants, suivant leur pureté et suivant l'activité qu'il faut donner à la ventilation. A. Killingworth , il y a, comme nous l'avons déjà vu , deux fourneaux au même puits de sortie de l'air. Dans cette mine, un tuyau prend le Éclairageaugaz. gaz inflammable dans de vieux travaux et le mène directement dans la galerie de retour ( gaz pipe). Ce tuyau est amené dans le voisinage du puits d'entrée de l'air, où l'on n'a jamais à craindre aucun dégagement de gaz inflammable, et il est muni de petits conduits à robinet placés perpendiculairement à sa direction. On allume le gaz qui sort par ces conduits quand le robinet est ouvert,et l'on obtient ainsi une grande clarté au bas du puits et dans les parties voisines de la galerie de roulage. La vitesse du courant d'air dans les mines du Vitesse du counord de l'Angleterre est moyennement de 2 pieds rant d'air. à 2 pieds par seconde. Il y a certainement des endroits où elle dépasse cette limite, mas on regarde comme dangereux un courant qui parcourt
plus de trois pieds par seconde, parce qu'il est capable de faire passer la flamme des lampes de Davy à travers la gaze métallique. Pour mesurer cette vitesse on emploie deux moyens. L'un consiste à placer une chandelle de grosseur détermi-
née dans une section traversée par le principal courant d'air. La grandeur de la section pour laquelle la chandelle s'éteint ne donne pas, il est vrai, la vitesse absolue du courant, mais fait con-
naître si cette vitesse est supérieure ou inférieure à la vitesse normale qui convient à la mine.