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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES

seignements à cet égard sont devenus un peu plus nets, on peut remarquer que, de 1815 à 1836, les événements dus à cette cause sont beaucoup moins nombreux que .de idoo à 1815..Au-

jourd'hui , quand on croit être dans le voisinage

d'une de ces nappes souterraines , on ne Musse jamais une galerie sans la faire précéder de plusieurs trous de sonde percés çà etlà surie front des travaux. De toutes les causes d'accidents, la plus terrible est sans contredit l'explosion de l'air inflammable contenu dans la mine ; aussi nous nous y arrêterons un p-eu plus longtemps. Explosions.

Nous avons déjà dit comment le gaz inflammable pouvait arriver dans les travaux d'une mine. De cette irruption peuvent 'résulter des accidents de divers degrés. S'il y a explosion et qu'elle ne s'étende pas au delà du board où elle a pris naissance, on l'appelle unfiush : il en résulte ordinairement peu de dommage ; si elle s'étend à 2 , 3 ou 4 boards, on l'appelle un re (leu); quand ce même feu embrasse toute une division de travaux, c'est unheavyfire (l'engrave). Il démolit ordinairement les cloisons, renverse les portes et

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tout ce qui se trouve sur son passage ,mais il ne fait pas irruption par le puits. Quand cette dernière cir-

constance a lieu, on a une véritable explosion ou blast. Elle peut être produitepar l'inflammation du gaz en un point quelconque des travaux, par, son inflammation en passant sur le foyer, ou bien encore

par l'étincelle électrique dans un temps d'orage. M. Buddle cite un exemple de ce phénomène qu'il a observé lui-même: le gaz fut enflammé à la sur-

face, et l'explosion se communiqua dans l'intérieur de la mine par le puits de sortie de l'air. Ces funestes accidents sont destructifs sous deux

DE ROUILLE DE NEWCASTLE.

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points de vue différents. La combustion du gaz peut

d'abord donner la mort eu brûlant les victimes, ou les renversant et les projetant à des distances considérables par la violence du courant qui se produit. En second lieu , les résultats de la combustion sont des gaz irrespirables ( after clamp) qui asphyxient les ealheureux échappés au jire clamp. Les clbisons qui dirigeaient l'air sont clétruites, et il est devenu impossible de faire sortir les gaz nuisibles; le premier soin à prendre après une explosion consiste donc à chercher tous les moyens de renouveler l'air contenu dans la mine. Pour donner une idée des difficultés que présente cette opération, nous ne pouvons mieux faire que de décrire ici le terrible accident arrivé en t 835 à la mine de Wall's end. Tout ce que nous allons dire

est extrait d'une notice publiée par M. Buddle dans les Annales de la Société d'histoire naturelle du Northumberland. Nous avons déjà dit plus haut dans quelles con- n Accident à la de Wall% ditions se trouvait la mine de Wall's end au mû- mine

ment de l'explosion. M. Buddle , le directeur, était absent depuis le 15 juin et ne revint que le 18 au matin ; il reçut de M. A tkinson rutulerviewer,

un rapport favorable. Un bag offouhiess s'était manifesté dans les districts attenants au puits G mais une observation attentive n'avait dénoncé aucun autre dégagement de gaz inflammable. Rassuré par cette nouvelle M. Buddle s'était éloigné pour quelques heures. C'est pendant son absence que l'explosion eut lieu ; à son retour, voici ce qu'il apprend . Vers les deux heures de l'après-midi, un des hommes employés à la surface pour détacher les bennes était occupé à enlever celles qui venaient

Exemple de

blast.