Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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l'air extérieur ; à la bouche de ee masque aboutissent deux tuyaux munis de soupape : l'un sert à expirer l'air sortant des poumons ; l'autré'aboutit
à une boite contenant une dissolution de chaux ou
de toute autre substance propre à purifier l'air au milieu duquel on veut pénétrer. Cet appareil ne nous a pas paru d'un grand usage dans les mines de Newcastle ; il semble cependant qu'il Incendies partiels.
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
doit être assez efficace. Les explosions sont quelquefois suivies d'incendies. Ceux-ci peuvent encore prendre naissance
par d'autres causes, telles que la combustion du grisou, la décomposition des pyrites ou l'imprudence d'un ouvrier. Quand le feu remplit une
grande étendue de la mine, il n'y a que deux
moyens de l'éteindre, inonder la partie incendiée ou la séparer complétement du reste des travaux. Le premier procédé n'est pas toujours praticable;
le deuxième a été employé plusieurs fois avec avantage. Les dam doors sont spécialement propres à produire cet isolement, et on les a employés avec avantagea White-Haven pour éteindre
un incendie qui s'était déclaré à la suite d'une
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trou dans lé voisinage, le chargeant de poudre et l'allumant. L'explosion produisit un courant de gaz qui remit le front de taille dans son état ordinaire V. DE L'ÉPUISEMENT DES EAUX.
Les houillères des environs de Newcastle contiennent, à proprement parler, fort peu d'eau. Il y a des mines qui sont entièrement sèches, et lorsque le cuvelage a complétement intercepté. les suintements des couches supérieures, il n'y a plus. à extraire que le. produit de celles qui sont Mimédiatentent an-dessus de la houille. Il est probable que les couches d'argile et les nombreux dykes du terrain jouent un grand rôle dans cet asséche ment des mines. Les eaux qui se rassemblent sur le mur de la Nature des eaux, couche exploitée sont en général corrosives; nous
avons vu des outils de mineur qui étaient restés longtemps au fond d'un puits à la mine de Piercymain : ils étaient fortement attaqués; les fibres du
explosion.
fer étaient complétement mises à nu, et apparence était celle qu'on observe clans la cassure qui caractérise le fer nerveux ; mais les extrémités n'avaient
flammer et brûler tranquillement pendant un
pas changé d'aspect ; elles étaient simplement rouillées ; ce dernier phénomène s'explique trèsbien, si l'on observe qu'elles étaient aciérées. Les
Quand le gaz qui se dégage au front d'une galerie n'est pas mêlé avec l'air en proportion convenable, au lieu de faire explosion, il peut s'enteMps plus ou moins long suivant la quantité qui se dégage. Pour éteindre ce*fett les ouvriers emploient ordinairement des toiles mouillées avec lesquelles ils couvrent la partie allumée; on a remarqué qu'un choc violent dans l'air pouvait enlever complétement la flamme; on cite un exem-
ple où l'on se rendit maître du feu en làisant un
eaux contiennent du sulfate de fer provenant de la décomposition des pyrites; ce sulfate se transforme en sous-sel et en sel acide par lequel le fer est attaqué
bien plus facilement que l'acier. Les eaux sont rassemblées dans des rigoles dont l'entretien est confié aux wastemen , et amenées
Réservoirs
roui. l'eau,