Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE sua. L'EXPLOITATION DES MINES
remarcluélue dans les puits A, B et G (voir la Planche V), à la profondeu r de 3o ou 40 fathoms, l'eau est fraîche et très-bonne à boire, tandis qu'au dessous elle est fortement salée; dans tous les autres puits l'eau est constamment fraîche, douce et potable. Il est difficile de supposer que l'eau salée
provient du lit de la Tyne, car celle-ci n'est ellemême salée à Wall's end qu'aux fortes marées d'équinoxe. On pense que l'eau fraîche des couches supérieures se charge de principes salins en traversant quelque roche inconnue pour arriver au fond de la mine. Les machines à vapeur employées pour l'épuiMachines d'épuisement n'offrent rien d'intéressant ; leur pouvoir sement. Chaudières. varie suivant là quantité d'eau à épuiser et suivant la profondeur de la mine ; elles sont à simple ou à double effet, et toutes sont réglées au moyen d'une cataracte qui détermine le commencement de la course descendante. La vapeur est employée à une pression assez variable, mais qui n'est jamais bien élevée ; toujotirs il y a condensation. On voit de rares exemples de précautions prises pour empêcher la déperdition de chaleur ; ainsi dans quel-
ques machines il y a une double enveloppe titt cylindre et quelquefois même une enceinte en briques est construite autour de celui-ci. En résumé ce n'est pas à Newcastle qu'il faut aller étudier la disposition des machines d'épuisement. Quant aux chaudières, nous n'en parlerons que pour signaler leur mauvaise disposition. Le plus
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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il y a quelques chaudières tout à fait cylindriques. Les premières, celles qui ont la forme sphéroïdale, sont presque toujours en plein air. La grille placée dans un petit massif de maçonnerie qui supporte la chaudière, est carrée, et la flamme, avant de se rendre dans la cheminée, circule dans un carneau qui fait tout le tour de la partie rentrante. On peut joindre à cette classe les chaudières tout à fait sphériques qui n'ont sur les précédentes qu'un avantage, celui d'être moins sujettes aux explosions. Elles ont souvent 12 et 15 pieds de diamètre. Les chaudières en tombeau sont, après les précédentes, les plus employées; elles ont des dimensions très-variables. Les chaudières tout à fait cylindriques terminées par des calottes sphériques,
sont préférables aux précédentes, par la même raison qui rend l'usage des chaudières tout à fait sphériques plus sûr que celui des premières décrites. Je n'ai pas vu un seul exemple où le foyer fût intérieur. En général la grille 'placée environ à or-, fio au-dessous du fond de la chaudière, est un carré de 1m, 20 à 1m, 5o de côté ; la flamme par-
court toujours des carneaux latéraux avant de se rendre aux cheminées ; celles-ci sont en général peu élevées et d'une grande section. Le charbon brûlé sur les grilles est celui qui ne peut être livré au commerce, et qu'on est souvent obligé de brûler sur les haldes. Aussi doit-on regarder l'entretien des chaudières comme un bénéfice plutôt qu'une dépense. C'est ce qui proba-
grand nombre à une forme plus ou nioins sphé-
blementnuira longtemps à l'établissement de
rique avec fond concave du côté du foyer; d'autres sont construites surie même principe, mais se rap-
perfectionnements dans la construction des chaudières et la génération dé la vapeur.
prochent de la forme cylindrique, ce sont les chaudières dites de Watt ou en tombeau; enfin
Les eaux qui servent à la condensation de la vapeur et à l'alimentation des chaudières pro-L
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