Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
chariots appelés rolleys ,fig. 13 et 14, Pl. ru. Ils consistent en 2 pièces de bois de chêne, de ce,1 5 à orn,20 d'équarrissage, réunies ensemble par
pièces transversales de même dimension. Le tout est consolidé à l'aide de tiges en fer, et porté sur deux essieux qui tournent dans des coussinets fixés aux longs côtés du rectangle, mais qui n'ont pas de jeu comme dans les trams. Les roues sont en fonte, la jante est plate ou à bourrelet saillant, suivant que le rolleyvvay est formé de rails plats ou de toute autre espèce. Quelquefois les rayons sont courbes pour favoriser le retrait dans la fusion de ces pièces; elles coûtent de 15 à 16 shillings le quintal. Pour fixer la roue à l'essieu, on introduit
celui-ci dans le moyeu et on chasse des coins de bois dans tous les vides. La longueur du chariot est assez variable et dépend nécessairement du
nombre de bennes qu'il doit porter. Celui que
nous avons dessiné est fait pour trois corves ; il a 4 mètres de long. Ces chariots sont traînés dans les galeries de roulage par des chevaux que des enfants appelés drivers conduisent à raison de 15
pence par poste de 12 heures. Un cheval traîne 2 Ou 3 rolleys suivant leur grandeur ; en général sa charge est de 6 bennes, ou de 36 quintaux; il parcourt dans une galerie horizontale une distance de 16 milles en 12heures, 8 milles avec la charge et 8 milles à vide; à Weill' senci , la distance parcourue par les chevaux était del de mille (1207m). Ils faisaient 8 à 9 voyages par jour, allée et retour. 4
L'effet utile maximum est donc de 9 fois 36 quintaux transportés à de mille, en ne tenant pas compte du travail dû au transport des chariots et des bennes vides. Cela fait 16,893 k. transportés à 1,207 mètres ou 20,389 k. à un kilomètre.
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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Nous comparerons plus loin ce travail utile à celui que l'on obtient à la surface, et nous le trouverons
de beaucoup inférieur. On doit attribuer ce fait aux circuits qu'on est obligé de faire dans les mines, au peu de consistance du sol, à la difficulté de maintenir les rails bien propres, au peu de longueur des
relais, et a la position gênée à laquelle on habitue les chevaux. Ceux-ci sont pourtant l'objet de soins attentifs. Leurs écuries sontcreusées dans les parties les plus sèches et les mieux aérées de la mine; on les montre souvent aux étrangers, pour leur gran-
deur et leur bonne disposition; la nourriture est abondante, et un homme aux aPPointements de 15 shillings par semaine (7 postes de 12 heures). est spé-
cialement chargé de veiller Pou r enlever les bennes des trams et les porter sur Grues placées les rolleys, on emploie de petitesgrues placées dans de lel' galeries
les endroits où les putters arrivent à la galerie principale de roulage. Ces grues sont en bois ou
en fonte ; les premières consistent simplement en une potence qui peut tourner autour du montant Vertical, à l'aide de deux pivots en fer placés aux deux extrémités ; le bras horizontal est soutenu
par un arc - boutant et supporte à l'aide d'une chape la poulie sur laquelle vient passer la chaîne. Celle-ci s'enroule d'autre part sur un cabestan, auquel on imprime un mouvement de rotation à l'aide d'une manivelle et de deux roues d'engrenage. Les grues en fonte ont la forme représentée (fig. 22 et 23) ; le montant vertical est fait d'une seule pièce et présente sur presque toute sa longueur un vicie rectangulaire où est placé le cabestan. Deux saillies supportent l'axe de la manivelle et un pignon qui engrène avec une roue dentée adaptée au cabestan. Le bras horizontal
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