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MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES

Ce dernier est, du reste, placé de manière à

2O Plans inclinés.

n'être d'aucune utilité pour toutes les mines voisines, car il longe la Tyne dans presque toute son étendue. M. Buddle estime que le transport de la houille sur les chemins de fer aux environs de Newcastle coûte environ I penny par tonne et par mille anglais , ce qui fait 6 cent. ,25 par tonne, intérêt du capital du chemin et des machines compris. C'est le tarif du chemin de Darlington à Stockton. Quand la pente du chemin devient telle qu'il ne peut être économiquement parcouru par les chevaux ou les locomotives, on a alors recours à d'autres moyens de transport. Les wagons sont

dans tous les cas, attachés à l'extrémité d'une

corde qui leur transmet l'action d'un moteur quelCibles.

conque. Les câbles employés sont ronds et de grosseur variable, suivant la charge qu'ils supportent. Dans quelques endroits on emploie de vieux câbles plats , mais ils sont moins convenables. Le diamètre des câbles ronds varie de i à 3 pouces. On les assemble en déroulant les torons aux deux extrémités, les entremêlant et reliant avec de grosses ficelles. La durée est variable ; on fait, du reste, les réparations aussitôt qu'elles de-. viennent nécessaires. Nous avons vu de ces câbles qui avaient trois ans de service. A Townley on a imaginé d'enrouler tout autour de la ficelle qui forme une espèce de manchon destiné à préserver l'intérieur de l'action de la poussière et de celle du soleil ou de l'humidité; on y a trouvé un grand avantage. Fort rarement les câbles sont remplacés par des chaînes; nous n'en avons vu qu'unseul exemple, encore le plan incliné avai t-ilune très-petite étendue.

DE HOUILLE DE NEWCASTLE.

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Pour soutenir les câbles et les guider on emploie des poulies ou des rouleaux. Les poulies sont en fonte et généralement très-

minces. Leur longueur moyenne est de o',15 ; leur diamètre maximum, de om,4. Le poids est de 20 à 25 livres. On les vend de 15 à 16 shillings le quintal. Ces supports jouent un rôle important, car le frottement dépend de leur diamètre ou plutôt du rapport de leur diamètre avec celui de l'axe autour duquel ils tournent. M. Wood est arrivé par l'expérience au résultat suivant : si on suppose que la corde traîne librement sur le plan, la résistance due au frottement s'obtiendra en prenant le poids de tout l'appareil, tambours, roues, poulies et corde, y ajoutant la pression de celle-ci sur la roue, et sa pression aux points où la route tourne, puis réduisant la somme au tiers. Du nombre ainsi obtenu on passera au frottement dans le cas où la corde est soutenue par des rouleaux ou poulies, en divisant le premier par le rapport de la circonférence de ces poulies à celle de. leurs axes. Les coussinets dans lesquels tournent les axes

présentent des dispositions variables. Les deux plus fréquentes sont les suivantes : une plaque de fonte de 6 à 7 décimètres de long et d'un décimètre de large est fixée sur un bloc de bois ou de pierre enfoncé dans le sol (fig.

23, .Pl. HM. Cette

plaque porte deux montants verticaux également en foute, auxquels sont attachées deux pièces de bois d'un décimètre de large environ et de 4 décimètres de haut. Un trou cylindrique que l'on y pratique fait l'office de coussinet. Le bois est suffisamment dur pour que le trou ne s'agrandisse pas facilement, Un pareil système ne peut évi-

Poulies

et_roulcaux.