Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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nlÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES
intérieurement de plaques de tôle et de vieux câbles plats. Il est fermé à sa partie inférieure par une forte plaque de fonte ; celle-ci est mobile autour d'un axe horizontal, et peut être soulevée à
l'aide de deux chaînes et d'un cabestan a. D'autres fois elle glisse à coulisse dans une rainure ver-
ticale, et est levée de la même manière; d'autres fois encore elle s'ouvre à l'aide d'un levier. Le conduit principal se termine par un moins long et pouvant prendre diverses inclinaisons autour d'un axe supporté par la charpente du trunk.. Deux chaînes s'appuyant sur deux poulies c, et s'enrou-
lant sur le cabestan b, servent à manuvrer ce conduit additionnel. Deux wagons sont amenés au-dessus des ouvertures M et N, et vidés successivement, ce qui se fait en ouvrant la trappe dont
est muni leur fond. La houille tombe dans le coffre, mais ne peut en sortir parce qu'elle est retenue par la plaque qui ferme l'extrémité inférieure. On soulève alors cette plaque et le charbon tombe dans le bateau avec beaucoup moins de vitesse, et par suite avec Moins de cassage que si on l'avait laissé couler depuis la partie supérieure: du trunk. La charpente s'élève à 15 pieds au-dessus du
chemin de fer, et 'à 8 pieds il y a un plancher destiné au service du treuil b. Certains embarcadères sont composés de plusieurs. conduits celui de la fig. 5, Pl. IX, en contient quatre disposés de telle sorte qu'on peut charger un navire quelque soit le niveau de l'eau. On peut même verser la houille en même temps
dans deux bateaux, dont l'un emploierait les conduits i 2 ou 3 et l'autre le conduit 4. Chacun
des trois premiers peut être prolongé par une
DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
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même caisse en tôle d'environ Io pieds de longueur, et d'une largeur un peu supérieure à celle de chaque triai* (fig. 6 ): Cette caisse est tout entière soutenue par des chaînes qui s'enroulent sur des .treuils différents. L'extrémité supérieure est supportée par deux tourillons qui pénètrent chacun dans une rainure verticale et se terminent par les poulies sur lesquelles les chaînes s'enroulent. Pour amener successivement le conduit ad-
ditionnel dans le prolongement de ï , 2 ou 3
il faut le relever, commeje l'ai indiqué , en pointillé, et alors ôn peut librement le monter ou le descendre. Ce conduit se ferme par une plaque de tôle mobile autour d'un axe horizontal placé à sa partie inférieure. Le conduit 4 (fig. 5 présente une disposition assez simple. A sa partie inférieure est une plaque de fonte suspendue par un axe horizontal. En C articulation une première (fig. 7 ) est attachée à tige CI3 qui se réunit de la même manière avec la petite branche AB d'un levier coudé BAD mobile autour d'un axe fixe A. En appuyant de haut en bas si.ir l'extrémité D, on tend évidemment à ouvrir le conduit 4. Quelques mines du district houiller de la Wear produisent des charbons si tendres que le chargement par spouts les briserait facilement. On emploie alors une autre méthode qui consiste à renfermer la houille dans des caisses rectangulaires dont la capacité est égale à celle d'un wagon, ou un chaldron de Newcastle. Le fond de ces caisses est fermé au moyen d'une trappe tout à fait comme les wagons. On les charge, dans les keels au moyen' d une grue placée sur le rivage. L'ingénieux embarcadère qui porte le nom de
Des drops.