Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)

ItOuii.LE DE NEWCASTLE.

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ntÉmorne SUS L'EXPLOITATION DES MINES

drop fut l'objet d'un brevet accordé en 1807 à William Chapman de Newcastle. Il tira peudc bénéfice d'une invention qui a sauvé des millions aux propriétaires de houille sur la Tyne et sur la Wear. On attendit que le privitége fût expiré ci on se mit à élever.d.e toutes parts ces bienfaisants appareils jusque-là négligés. Celui qui les étudie est tellement frappé de leur simplicité et de la régularité de leur action qu'il ne peut se lasser d'examiner pièce à pièce ces anciennes machines. Elles m'offrirent tant d'attrait que je pris sur les lieux des croquis cotés à l'aide desquels j'ai pu faire les dessins compris dans les PI. IX et K.

Je ne crois pas qu'on ait encore publié une description détaillée de ces drops ; c'est pourquoi j'insisterai un peu sur leur construction.

Le dessin de la PI. IX, représente sur une

échelle asSez faible, -le système de drop qui est généralement adopté sur la Tyne. Celui que nous avons figuré appartient à la mine de Sainte-Lawrence et se trouve dans la ville même de Newcastle à son extrémité orientale. Disposition

gè'érale"

La fig. 8, Pi. IX, est le plan; lafig. 9 l'élé-

-vation latérale, et lafig. io l'élévation de face d'un drop accompagné de.spouts destinés à charger les navires qui peuvent s'approcher davantage de la

rive. L'appareil se compose essentiellement de deux fortes pièces de bois verticales, ayant quelquefois plus d'un pied d'équarrissage à la base et jusqu'à 6o pieds de hauteur. Elles sont réunies au sommet et en plusieurs autres points par des poutres horizontales qui n'en font qu'un seul et même système , tout en maintenant leur écartement. On évite toutefois d'entailler les montants verticaux , parce qu'ils doivent offrir une Brande

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résistance, La fie'. 9 montre très-bien comment ils supportent le plancher du chemin de fer qui se prolonge en avant jusqu'à une distance de trois mètres environ. A leur base sont attachés des coussinets en fonte

sur lesquels reposent les axes de la pièce la plus

importante de l'appareil. Celle- ci, appelée en anglais vibmtingframe (cadre vibrant), se compose de deux poutres qui se rapprochent légèrement vers le sommet, et qui sont réunies l'une à l'autre par des pièces de bois horizontales convenablement placées pour laisser libre le service des spouts. Le vibratingijratne se termine à son sommet par un axe en fer forgé auquel est suspendu un cache rectangulaire. La suspension se fait au moven de barres de fer rond soudées deux à deux à leur extrémité supérieure et attachées à une pièce de fer qui reste constamment à cheval sur l'axe. Ces barres traversent deux des pièces de bois qui composent le cadre rectangulaire, de forts écrous vissés sur leur extrémité inférietiré

empêchent celui-ci de tomber. On a ainsi une espèce_ de plateau qui oscille librement autour de l'axe. Si ce dernier n'était pas tiré en arrière, le vibra ting fraine ne pourrait évidemment pas rester dans la position que représente le dessin. C'est dans ce but que les deux montants verticaux supportent un axe en fer sur lequel sont disposées

quatre poulies, comme on peut le voir dans les jig. 8 et jo. Ces poulies ont une gorge cylindrique et profonde. Sur les deux du milieu s'enroulent dans

le même sens deux câbles plats de même longueur qui y sont fixés par une de leurs extrémités, et qui, à l'autre, vont embrasser l'axe de suspension du plateau. Sur les deux poulies ex:Fume I, 1842.