Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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352 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINES 3 sh. 7. p. en sus du prix de la houille. S'il ne fait pas
usage de keels , il n'y aura que 6 p. pour le spoutage et 5 p. =4 par chaldron , ce qui fera seulement sh. 9 p. La différence entre les deux modes d'embarquement est compensée par la différence de fret du navire. En arrivant à Sunderland, les navires jettent souvent leur lest dans la Mer, et n'ont alors rien à payer à la ville sous ce rapport. La taxe de Richmond n'a jamais existé pour les navires venant de la Wear ; il n'y a pas non plus de droit à la corporation, mais des taxes sont perçues par les commissions chargées de l'amélioration du havre, de la construction de la jetée et d'autres travaux généraux, de sorte que l'impôt de ï o p. perçu à Newcastle est remplacé par un autre de sh. 5 p. par chaldron de 53 quintaux. En outre ,quand on charge par keels transportant le charbon dans des caisses rectangulaires, les frais sont de 6 sh. 6 p. par chaldron et 4 p.; pour l'arrangement à fond de cale. Les navires qui viennent charger sur la Tees payent d'abord un droit de 2 sh. 6 p. à la ville et 6 p. pour les balises de la rivière. Il y a en outre une taxe de 3 p. par tonne pour la navigation de la Tees. Un vaisseau portant 166 chaldrons paye 3 liv. 4 sh. jo p. ;` de taxe, y compris les phares de la Trinité, les lumières particulières, et les taxes de Scarborough. Je laisse maintenant de côté tout ce qui est relatif à l'exportation, ayant l'intention, comme je l'ai déjà dit , de consacrer à ce sujet un article spécial , ,et je terminerai cet aperçu du commerce du charbon au port d'embarquement par quelques 'mots sur le fret des navires,
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DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
Les navires qui servent à transporter la houille Navires du nord de l'Angleterre à Londres sont du port P1°Yés. Fret et.
de 200 tonneaux; mais ils prennent toujours un chargement de 3oo tonnes de houille. Il entre vigation. annuellement dans la Tyne plus de seize mille vaisseaux, uniquement destinés au commerce du charbon, et tous ceux dont le port ne dépasse pas 225 tonneaux peuvent remonter jusqu'à Newcastle à l'aide de remorqueurs. Il est rare que les propriétaires de mines frètent
eux - mêmes des navires pour transporter leur charbon à Londres. Cela n'arrive guère qu'aux époques où le règlement de vente n'existe pas, et où la concurrence est trop grande. Généralement il n'y a aucun -intérêt pour l'exploitant à se soumettre lui-même aux clauses du marché, parce qu'il ne peut être sur place; aussi le plus souvent
la houille est vendue à des navires marchands (traders) qui la transportent à leurs frais et vont la vendre à Londres. Ils dépensent moyennement 8o livres par voyage pour l'équipage seul, qui se compose de huit hommes ,y compris le capitaine; le contre-maitre et le charpentier reçoivent 6 liv. 5 sh. de gage, les autres marins 5 liv.5 sh. , et le capitaine 9 liv. L'équipage est nourri par l'armateur. Les propriétaires de navires forment à Newcastle un comité qui, au mois de février, établit pour l'année le tarif du fret; celui-ci est très-va-
riable. Il était en 1818 de 11 sh. 1823 1824 1825 1826
13 14 13 11
11 1
11
p. par chaldron de Londres. en 1827 de 11 sh. 4 p. 1828 1829
10 10
9
9
8
La diminution a continué jusqu'en 1835, où le
na'