Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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DE HOUILLE DE NEWCASTLE.
378 MÉMOIRE SUR L'EXPLOITATION DES MINE pièces de fonte de 4m,50 de longueur, dont la sec-
tion a la forme représentée (fig. i8, Pl. XI), et qui sont réunies par quatre traverses perpendiculaires à leur direction. Les montants ont 3 mètres
de longueur, et sont attachés au cadre par des boulons ; ils sont fixés de la même manière à la
du puits. c 1.Jne grande poulie en fonte de 2m,6o de diamètre est portée sur un axe horizontal qui s'appuie sur deux côtés opposés du cadre. En contact avec cette poulie et sur le même axe est une roue également en fonte, sur laquelle presse un frein en bois. Les bassins destinés à contenir l'eau dont le ea"ins de la poids doit servir de force motrice , sont cylindribalance.
ques ; leur profondeur est de om,7, et leur diamètre de 2 mètres. Ils sont en fonte et coulés d'une
seule inièce. Le fond est plat, et le rebord supérieur porte une couronne circulaire qui fait saillie dans l'intérieur. Sur cette couronne sont attachées quatre barres verticales, comprises deux à deux dans des plans verticaux à angle droit, et réunies
à leur sommet par une pièce de fonte en forme de croit, au centre de laquelle s'adapte la chaine de suspension. Celle-ci, dont la longueur est un peu plus grande que la profondeur du puits, passe sur la poulie en fonte, dont j'ai parlé plus haut, et supporte deux bassins tout à fait pareils. Le réservoir duquel sort immédiatement l'eau
motrice a des dimensions peu considérables. Sa longueur est Im,20, sa largeur om,5 et sa profondeur m,3; il a une forme elliptique. A sa partie inférieure sont adaptés deux gros ajutages par lesquels l'eau est introduite clans chaque bassin. On les ferme à l'aide de bouchons coniques placés
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intérieurement et surmontés de tiges verticales. Un mécanisme de leviers, qu'il est facile de comprendre à la simple inspection des dessins, permet de les soulever ou de les abaisser à volonté. L'eau est amenée dans ce petit réservoir au moyen de tuyaux en fonte communiquant avec un grand bassin, situé à un niveau un peu plus élevé, et dans lequel se réunissent les eaux des collines supérieures.
Pour faire écouler en temps convenable l'eau motrice contenue dans un bassin cylindrique, ce-
lui-ci est muni à son fond d'une ouverture sur laquelle s'adapte une soupape à coquille. La fermeture est rendue complète à l'aide d'une tige verticale qui surmonte la soupape, et d'un levier horizontal mobile autour d'un axe fixé à l'une de ses extrémités et portant à l'autre un poids déterminé. Quand on veut donner issue à l'eau, il faut soulever ce levier; l'ouvrier, placé à la surface du
sol, y parvient à l'aide d'une corde attachée à l'extrémité du levier, et qui s'enroule sur une
poulie verticale de o,5o de rayon; elle va ensuite s'attacher au système de soupape du second bassin, et reste toujours tendue à toutes les périodes du mouvement. Les wagons qui montent ou descendent dans le puits sont placés au-dessus des bassins. Ils reposent sur deux rails en fonte formant les côtés longs d'un cadre représenté (fig. 19, PI. XI). Pour maintenir le wagon, deux chaînes attachées aux tiges de fer verticales sont tendues transversalement aux rails. L'une d'elles peut être décrochée à l'une de ses extrémités. Chaque bassin est guidé pendant le mouvement par une ou plusieurs tiges de fer qui s'étendent