Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)

490 TRAITEMENT DES MINERAIS DE curvRE retire avec un crochet ce qui a passé entre les bar-

reaux de la grille; l'autre ouvrier enlève le couvercle o, saisit avec une pince en fer les morceaux

qui lui paraissent déjà complétement grillés, et aussi ceux qui sont agglutinés : ces derniers sont mis de côté ; cassés et repassés dans le four jusqu'à

ce que leur grillage soit complet. Quand fa porte p est de nouveau fermée et lutée, on jette dans le four un peu de bois, puis 5 q. m. blende, ou seulement q. m. pyrite de fer et orn.e.,o3 de menue houille, enfin par-dessus le tout i kil. de nitre. Quelquefois on remplace le nitre par un mélange de sel marin et de nitre, mais cela n'ofrie pas d'avantage économique parce qu'on est obligé d'en mettre beaucoup plus, environ oule.,oi . On a essayé pendant quelque temps de jeter du sel marin seulement, et l'opération marchait aussi bien qu'a-

vant; comme l'acide muriatique qui pouvait se dégager n'était pas à beaucoup près en quantité suffisante pour décomposer les carbonates qui se trouvaient dans les 4 casés, il est évident que la continuation de l'action ne devait être attribuée qu'à la présence du bi-oxyde d'azote dans les conduits et sous les cases, la théorie indiquant qu'une quantité déterminée de ce dernier suffit pourcon-

venir en acide sulfurique une quantité indéfinie d'acide sulfureux : conformément à ce principe théorique, et d'après les résultats de l'expérience Laite avec du sel marin seulement, il me semble qu'on pourrait se dispenser d'ajouter, aussi fréquemment du nitre. Transformation L'acide sulfurique, à mesure qu'il est formé ezebnosnualifea idee

dans l'intérieur des cases c, se dépose comme une »rosée sur les minerais ; en même temps, la vapeur d'eau, après avoir traversé les grilles de grauwacke,

PAR CÉMENTATION.

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se condense sur le minerai, s'unit à l'acide sul-

furique qui humecte et imbibe tous les mor-

ceaux , attaque le carbonate de cuivre et le transforme en sulfate, lequel se dissout et coule au fond de la 'case. Pour que cette attaque ait lieu facilement , il faut que les vapeurs acides puissent librement circuler entre les minerais, sans toutefois s'échapper par la partie supérieure ; c'est ce à quoi

l'on est parvenu d'une manière très-simple en mettant les couches de minerai dans l'ordre de leurs grosseurs (i) , (2), (3) et (4); d'abord les gros morceaux, puis les moyens; à la partie supé-

rieure au contraire, les plus petits; ces derniers forment une couche qui, bien qu'elle soit encore attaquée elle-même, ne permet pas d'une manière sensible aux vapeurs acides de se dégager. Dans une case d'attaque c on charge environ 600 q. m. minerai, et le volume qu'ils occupent est à peu près de 55 ru. c. Pendant que le chargement s exécute , on bouche l'ouverture par laquelle les vapeurs acides se répandent ordinairement dans cette case, afin d'empêcher que l'acide

sulfurique ne se perdemutilement. Le mi fierai riche reste huit semaines au plus dans une case avant de passer dans la voisine , et quand il a été dans trois cases., l'expérience apprend qu'il ne retient plusque des quantités insignifiantes de minerai non altéré, en sorte qu'il faut vingt-quatre semaines pour

qu'une opération soit terminée complétement;

qua nd le minerai est pauvre, la moitié du temps suf-

au reste, généralement on laisse le minerai

pendant un temps beaucoup moins long dans les cases, et ces limites peuvent être considérées fit

comme des maxima. Les minerais qu'on traite de cette manière ont