Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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TRAITEMENT DES MINERA IS DE CUIVRE
une richesse qui varie de ï à to &:; les frais de transport ne permettent pas d'opérer sur des minerais d'une richesse inférieure à ï p. 0/0, mais on se
propose d'éviter ces frais et de tirer partie de ces
minerais en les traitant sur le lieu même de la mine : pour cela on emploiera, non pas de l'acide sulfurique, mais de l'acide muriatique qu'on peut se procurer à bas prix . dans le commerce; après avoir disposé le minerai pauvre dans des cases, il suffira de l'arroser avec l'acide , de manière à dissoudre le carbonate de cuivre, et on recommencera .l'opération jusqu'à ce qu'on soit sûr que tout a été attaqué. Il paraît que ce procédé est pratiqué avec avan-
tage à l'usine de Linz, sur les bords du Rhin, pour des minerais qui contiennent moins de un demi p. 0/0 de cuivre. A mesure que le sulfate de cuivre est formé par le procédé de Stadtberg, il est dissous par la vapeur d'eau qui se condense et le fait couler au fond des
cases ; de plus, on a soin, au moyen de pompes de plomb, de faire passer le sulfate successivement dans les cases i , 2, 3, en le répandant sur toute la surface de chaque case;. alors ce sulfate oui est nécessairement très-acide dissout toutes les portions des carbonates qui n'auraient pas été atteintes directement par l'acide sulfurique. Précipitation du Quand l'eau chargée de sulfate de cuivre marcuivre par le fer. que 24 à 3o0 de Beaumé, on la laisse couler par
les robinets de bois r ou r' qui sont au niveau du plancher des cases, et des rigoles de bois l'amènent
dans une cuve e placée à l'extrémité de l'atelier de cémentation.
A l'aide d'une pompe et d'un système de conduits en bois qu'on peut enlever à volonté , il est
PAR CÉMENTATION.
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facile de l'envoyer dans la caisse e' dans laquelle se fait la précipitation par le fer- : on s'arrange de manière à ce que cette opération ait lieu avant le refroidissement de la liqueur, et à peu près à la température de 25 ou 300 Réaumur. On emploie, pour faire la précipitation, des rognures de tôle venant des fabriques d'iserlohn et.Altena , et n'ayant que quelques millimètres d'épaisseur;
cette tôle coûte, rendue à l'usine, 13 fr. 88 c.
le q. m. : en poids, il faut un peu moins de 200 fer on sait que généralement pour ioo cuivre
dans les usines où on traite le cuivre par cé-
mentation , à Anglesey et dans la Hongrie , il faut une plus grande proportion de fer et surtout de fonte. La quantité de fer dissoute dépend, du reste, et on beaucoup du degré d'acidité de la liqueur, qu'on tait entière dans le vitriol la retrouve tout cristalliser dans le procédé de Stadtberg ; en poids elle est de 25 p. o/o du vitriol ou du iulïate de fer produit. On considère l'opération comme terminée quand une plaque de fer polie étant plongée dans un la liqueur ne rougit plus ; alors on enlève avec il coule le sulfate de fer formé
siphon de plomb dans le canal I où une pompe le prend et l'envoie d'évaporation/; se concentrer dans les chaudières température de 800 Réaulà, il est chauffé à une rapproquand on juge qu'il est assez mur; puis, avec une 39 à 45° Beaumé , ché et qu'il marque bois, on le pompe et un système de conduits en distribue dans les cases g de cristallisation (Voir les cristaux se défig. 5) : par le refroidissement, bâtons verticaux de 2 centimètres posent. sur des dans la liqueur chargée de diamètre qui plongent de sulfate de fer ; ces bâtons sont fixés à des per-