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PAR 'CÉMENTATION.

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TRAITEMENT DES MINERAIS DE CUIVRE

métrique rendu à l'usine ne coûte que 5 fi. 5o e., tandis que le quintal métrique de houille coûte 3 fr. Le croquis , fig. 5 , montre quelle est à peu près

la disposition du four à réverbère ; il faut seulement concevoir qu'il y en a un deuxième placé d'une manière parfaitement symétrique, et qui a sa cheminée commune avec lui. Le chargement de coke ou de houille s'exécute par la porte a qu'on referme aussitôt : l'air nécessaire à la combustion est amené par le conduit b; il est envoyé par la machine soufflante à 5 mètres

au-dessus du plan dans lequel se trouve la porte de chargement ; il circule et s'échauffe dans un conduit en tôle qui enveloppe en hélice la cheminée c; ce conduit prend un plus grand dévelopment d dans le demi-cylindre qui- sert de base à la cheminée, et se partage en deux autres con-

duits tels que b par lesquels l'air échauffé est

amené sous la grille : e est un tampon qui sert à. empêcher que l'air, venant de la machine soufflante, ne s'échappe inutilement quand le four à réverbère ne marche pas; enfin , J'est le cendrier dont la porte est lutée avec de l'argile, afin que l'air lancé ne puisse pas se perdre; cet air a du reste une pression qui est peu supérieure à celle de l'air atmosphérique. Quant aux autres parties du four-

neau, ce sont celles des fours à réverbère, et le croquis indique leurs dimensions dans ce cas spé-

je ferai seulement remarquer que ces dimensions ont été choisies de manière à obtenir sur la sole la concentration de chaleur la plus cial

grande possible.

On lance environ 8 mètres cubes par i', la température de cet air est peu élevée, et ne doit pas être supérieure à 800: cela tient à la mauvaise

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disposition de l'appareil pour chauffer l'air ; quoiqu'il soit assez compliqué et dispendieux , ii né doit cependant produire qu'une très-faible économie sur le combustible : on pourrait évidemment lui substituer avec beaucoup d'avantage l'appareil que M. Faber du Faur emploie dans les fours à réverbère, à courant d'air forcé, et duquel J'ai donné la description dans un mémoire sur la fabrication du fer au moyen du gaz des hauts-fourneaux. Quand on met à feu, il est nécessaire de chauffer d'abord le fourneau pendant deux. jours

avant de faire le premier chargement; dans une opération on met L oo kilogrammes de cuivre de cernent, et cette opération n'est terminée qu'au

bout de fj heures; on fait alors la percée, et on laisse couler le cuivre fondu dans le bassin; puis on le

lève en plaquettes comme à l'ordinaire, en refroidissant sa surface avec de l'eau. Dans le travail précédent, on obtient des scories qui retiennent souvent jusqu'à 20 p. 0/0 de cuivre, et qui sont manche ; les toujours repassées au fourneau à consommations sont du reste les suivantes : Cuivre noir.

Cuivre de cément.

Combustible

100 kil. demandent( ctuei.[Iel

7183ki1'

105 à 900

Le rendement du cuivre de cément en cuivre noir varie, comme on voit, de 95 à 5o p. o/o; ces limites très-étendues tiennent à ce que la richesse du cuivre de cément est très,variable , suivant qu'il est en petites plaques ou en boue. laquelle de est toujours mélangée d'une quantité notable d'oxyde ou même à fer à l'état de sous-sulfate, admettre pour l'état métallique ; mais on peut la richesse moyenne du cuivre de cément 75 à

80 p. 0/0.