Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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COMBUSTIBLES FOSSILES
superficie de 224 toises sur 56 (425 mètres sur io6m,25) ou de 4 1/2 hectares, et ne s'étend, dans la profondeur, qu'a ioo toises (190 mètres). Pour acquérir la concession du g,/te minéral situé à une
profondeur plus grande, il faut creuser au delà de 100 toises (190 mètres) et reconnaître la mine
à cet étage inférieur ; mais par un seul puits moyennant des galeries conduites dans les diverses directions au fond des puits, on peut obtenir mie concession quadruple en surface de la conces-
sion primitive, c'est-à-dire de 224 toises sur 224 (425 mètres sur 425) ou de 18 hectares 6 centiares.
Au surplus rien ne s'oppose, en Bohème, à ce que plusieurs concessions soient accordées à la même personne. D'ailleurs la loi garantit la concession à l'inventeur. En France il est d'usage de n'accorder qu'une seule concession, clans le même bassin houiller, à
la même personne; mais l'étendue des concessions françaises est, en général , infiniment plus grande que celle des concessions de la Bohême. Elles sont d'ailleurs illimitées dans la profondeur.
Il est rare que les concessions françaises aient moins de quelques centaines d'hectares. Celles qui
remontent à une date ancienne ont un grand nombre de kilomètres carrés. Il y a des concessions de houille qui s'étendent sur une superficie double
du bassin de Radnitz tout entier. L'exploitation des mines est soumise , en Bohême , à un droit assez lourd. C'est la dîme en nature qui est due au seigneur. Sur dix quintaux extrait il faut lui en remettre un.
DE LA BOIUME.
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Aperçu des débouchés futurs du bassin de Radnitz. De la concurrence qu'il pourrait avoir à craindre. La consommation de la houille dans le pays va Progrès de la croissant. Les forêts diminuent et la demande de rrhoa.ui°11n combustible augmente pour les fabriques d'acide dans « le payse. sulfurique , qui sont déjà très-nombreuses en Bohême, qui s'y multiplient encore et qui emploient un procédé dans lequel le feu joue un grand rôle, puisque l'acide est produit par la distillation du sulfate de fer. L'industrie en général et le chauffage
domestique ont des besoins de plus en plus grands. La consommation locale (je veux dire, celle de la Bohême centrale et occidentale) ne
peut donc manquer de s'augmenter beaucoup. Les forges du voisinage , qui sont importantes et dont
le développement n'est limité que par le combustible, se transformeront infailliblement à peu près comme l'ont fàit celles de France , dans lesquelles on réserve le bois pour la fu&on du minerai et où l'on affine la fonte au moyen de la houille. A Prague le progrès est manifeste, ainsi que le montre le tableau suivant fourni par l'administration.
Consommation
de la ville de Prague.