Annales des Mines (1842, série 4, volume 1)
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PAR LA MÉTHODE BERGAMASQUE.
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AFFINAGE DU FER
On consomme dans l'opération complète 800 kilogrammes de charbon. C'est 190 kilogrammes pour ioo kilogrammes de fer produit. On paye aux ouvriers i fr. 8o c. par quintal de fer fini. Nous aurons donc pour le prix de revient de oo kilogrammes de fer, en faisant abstraction des frais généraux. Fonte. .
.
.
.
120 kil. à 23 fr 5 kil. à 4 fr. les 100 kil 190 kil, à 6 fr. 40 c. . .
Charbon . Main-d'oeuvre.
Total
fr.
27,60 0,20 12,16 1,80 41,76
Ce prix de revient est beaucoup plus bas que celui de Lecco. Mais nous devons remarquer qu'il s'applique seulement au feu de .Dongo qui, à raison de l'emploi de l'air chaud, marche avec une très-grande économie.de charbon. De plus, comme je l'ai déjà dit, les forêts qui l'alimentent appartenant à l'usine, le prix du charbon est un prix de revient très-inférieur à celui d'achat que payent les autres usines, surtout celles de Lecco pour lesquelles le transport est assez long.
Pour les usines marchant à l'air froid oit on traite des fontes de forge par la méthode de la val Brembana , les chiffres du roulement sont en moyenne les suivants /00 ka. de fer.
Fonte. Charbon. .
.
.
Main- d'oeuvre.
117 220
0i,90 (Ou ne traite
guère que 300 kil. de fonte à la fois.)
Méthode de Sovere. On cherche à produire par
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cette méthode des fers plus doux que ceux de la val Sassina et de la val Brembana. Tandis que ces derniers sont pour la plupart destinés à passer dans des usines où on les soumet à des élaborations secondaires, ceux de Sovere.sont amenés dans l'étirage à peu près à l'état sous lequel ils doivent être savoir : fers de roue , eslivrés au consommateur' sieux de voiture, fers méplats pour les forges de Maréchal. Il est clone important que ces fers soient trèsdoux et puissent avec facilité se souder sur euxmêmes. On cherche à leur donner ces qualités en augmentant le bain de scories qui doit décaper la loupe et permettre i la masse ferreuse de se souder parfaitement. Je ne décrirai pas chacune des périodes de l'opération , qui sont les mêmes que celles de la méthode Brembana. Les consommations et la quantité de fer produite en une opération sont les seuls éléments qui varient. On ne travaille à Sovere aux feux d'affinerie que de 4 heures du matin à 8 heures du soir. Les ouvriers préten-
dent que le travail continu altère la qualité des fers. On affine dans cet intervalle de 16 heures 330 à 34o hi!. de fonte. Le mazé,age dure 3 heures. De la fonte mazée on forme deux ou trois çotizzi qu'on partage ensuite en en six ou sept portions égales qui sont affinées
séparément à la manière ordinaire. C'est dans
l'opération de l'affinage qu'on charge les scories riches des opérations précédentes en grande quantité. On ajoute inêine parfois du quarz quand on ne peut pas disposer d'une quantité suffisante de
scories riches. On fait toujours la coulée au moment
- Où on va extraire la loupe du foyer. Celle-ci est for-
mée comme à Lecco par avalage et non par attachement comme dans la méthode de Brembana.