Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

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MAC line D'ÉPUISEMENT

générale ne diffère pas notablement, comme on le voit, de celle de la machine des consolidated

mines. C'est également une machine à simple effet , dans laquelle la vapeur, dont l'introduction est réglée au moyen de la soupape régulatrice r, que l'on manoeuvre à la main , pénètre au-dessus du piston. par la soupape d'admission a , pendant que la partie inférieure du cylindre est mise en communication avec le condenseur au moyen de la soupape d'exhaustion a'. Lorsque le piston

pressé par la vapeur est arrivé au bas de sa course,

ces deux soupapes sont fermées; et la soupape d'équilibre a", qui s'ouvre alors, établit une communication entre le haut et le bas du cylindre, et permet ainsi aux tiges des pompes de redescendre par leur propre poids en refoulant les eaux dans les tuyaux d'ascension. Les soupapes u, a', a" sont des soupapes de

Hornblower, qui ont, comme on sait, l'avantage de donner un passage très-large à la vapeur. Elles sont ouvertes par des contre-poidsp, p', p", que viennent décrocher, à l'instant convenable, deux tiges en fer menées par le piston de la cataracte. Ces contre-poids sont liés , par des tringles articulées , aux axes b, b', b", qu'ils font et auxquels sont attachés de la même manière tourner'les leviers 1 , , qui donnent le mouvement aux soupapes. Des tasseaux, fixés sur deux poutrelles qui se projettent en AA', font tourner ces axes en sens inverse, en appuyant sur les pièces ni, m', m", relèvent ainsi les contre-poids, et ferment les sou-

papes.

Afin de ne pas trop compliquer le dessin qui représente l'élévation générale de la machine, je n'y ai pas représenté la cataracte et les tiges qu'elle

DES MINES DU ROCHER-BLEU.

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met en mouvement, Tous ces détails sont figurés,

à une plus grande échelle , sur la Planche II, au moyen de laquelle il sera facile de comprendre le jeu de ce mécanisme (1). L'appareil auquel on a donné le nom de cataracte consiste essentiellement en un piston plein qui se meut dans un cylindre plongé dans une bâche pleine d'eau. Deux soupapes s, s' permettent à l'eau de passer de la bâche dans le cylindre, ou réciproquement, suivant que le piston monte ou descend. En augmentant ou diminuant, au moyen de tiges terminées par un pas de vis, l'ouverture de ces soupapes, on peut accélérer ou ralentir le mouvement du piston, et, par suite, diminuer ou augmenter la durée de l'intervalle entre deux coups consécutifs de la machine. La cataracte de la machine du Rocher-Bleu ne diffère de celle qui a été décrite par M. Combes

que parce qu'elle mène deux tiges au lieu d'une seule, ce qui donne plus de facilité pour régler non-seulement l'intervalle entre deux oscillations consécutives, niais encore la durée de chaque double oscillation. Je crois inutile, par conséquent , d'en donner une description plus détaillée, et je me bornerai à indiquer succinctement la manière dont elle agit pour régler le jeu de la machine.

Sur les Planches let II les diverses parties de la machine sont figurées dans la position qu'elles doivent occuper lorsque le piston moteur est arrivé au haut de sa course et va commencer à re(1) Il faut remarquer cependant que, dans la coupe de la cataracte (Pi. II), les pièces sont placées dans une position inverse de celle qu'elles occupent sur la Planche I.