Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
Page : Image 10
Révision de 31 déc. 2014 05:58:15, edited by Anonymes
DES MINES DU PODHEC-]jLEU. MACHINE D'ÉPUISEMENT
Les deux coupes du fourneau qui sont figu-
rées sur la Planche II montrent que la dis-
position en est au moins très-convenable pour tirer tout le parti possible de la chaleur pro-
duite par le foyer. On voit en effet que la
flamme, après avoir frappé directement la partie antérieure de la chaudière, se rend à la cheminée par un canal qui présente la forme d'un demicylindre , et enveloppe la moitié inférieure de la
chaudière, ainsi que la plus .grande partie de la calotte qui la termine à son extrémité voisine de la cheminée. La surface de chauffe est donc égale à la moitié au moins de la surface totale de la chaudière, c'est-à-dire à 26 mètres carrés environ.
La grille du foyer est formée de barreaux de , qui ne sont distants les uns des autres que d'un centimètre. La nature du combustible rend nécessaire un aussi faible écartement des fonte
barreaux ; le lignite se brisant facilement lorsqu'il commence à éprouver l'action de la chaleur, et ne
collant pas du tout, on en perdrait une grande quantité si les intervalles des barreaux étaient plus larges, Aussi le rapport du vide au plein n'est-il , pour ces grilles , que de if4., tandis qu'il
est quelquefois égal à I dans les foyers où l'on brûle des houilles grasses.
La longueur de chaque foyer est de i'",go, la,. largeur de om,92. A l'extrémité de chacun des canaux que parcourt la flamme pour passer sons les chaudières se trouve un registre pour régler le tirage. Un autre registre est aussi placé au bas de la cheminée dans laquelle se rend la damme des trois foyers. Cette cheminée a 20 mètres de hauteur; sa section intérieure est carrée : elle a juté-
1.9
rieurement i mètre de côté à la partie supérieure et im,5o au bas.
La cheminée est construite en briques , ainsi que tout le massif des fourneau. Ls Chaudières, qui sont presque entièrement envelpées par ce massif, sont en outre recouvertes dmc coute4eépaisse de charbon menu , afin d'éviter autant que possible toute perte de chaleur. Elles portent , leur extrémité antérieure, deux robinets au mdyeli desquels on peut reconnaitre si l'eau y est jours au au niveau convenable.
Les pompes que met en mouvement la chine du Rocher-Bleu sont divisées en trois co-: lonnes. La pompe inférieure est: ime pompe eléva, toire dont la hauteur totale est de 26 mètres. Leg:deux autres sont des pompes à plongeurs sefir-k blables à celles qui sont décrites dans une notiee" de M. John Taylor., traduite :des Annales Mines ( 36 série, tome I) : elles ont chaeime' 56 mètres de hauteur, depuis le déversoir jUsLi qu'au fond de la bâche dans laquelle elles pren41
nent l'eau ( voir la Planéhelli). Cette divisee des pompes d'épuisement en plusiettrà colonneS,.1 offre l'avantage de permettre Templqii 'de tuyau-
moins forts; mais Uea l'incoriqfile#&elgmen- ter la hauteur totaielà'laqttelle il faut"éleverTeau.' Au Rocher-Bleu, cette augmentation est'de près'
de 8 mètres; car la hauteur du déversoir supérieur au-dessus du fond du puisard n'est qUe de 130-,20. Les pistons pleins des pompes foulantes ont om,458 de diamètre ; celui de la pompe élévatoire
a 6'465 : les clapets de ce dernier sont en
et garnis d'armatures en cuivresur le urS,') cuittrès-épais,
deux faces.