Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

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DES MINES DU

'.111jéI1iSE 'D'ÉkISEMEINT

TOritâ'léVSonpapes dormantes sont égalânent des soupapes à clapets construites de la même manière. Afin que le mouvement de l'eau ne soit pas

ralenti par ces soupapes, on a donné un assez grand diamètre aux boîtes des clapets; elles ont intérieurement om,52. La course des pistons, qui est les 9/10 de celle du piston le la machine , les deux bras du balanr étant inégaux, est de 2'1,745* .

Le principal avantage que présente l'emploi des pompes à plongeurs pour l'épuisement des mines consiste dans la facilité avec laquelle on peut entretenir constamment les garnitures en. hou état. Il suffit en effet, pour cela , de :serrer; les boîtes que traversent les pistons à la partie. supérieure des corps de pompe, ce qui peut

Une sans enlever le piston, et même sans arrêt«,

le mouvement de la machine. Il paraît donc naturel d'admettre que les pertes d'eau doivent être moindres dans ces pompes que dans les pompes élévatoires. Cependant on n'aurait certainement pas pu supposer d'avance que cette diminution de perte irait jusqu'à rendre le produit réel sensiblement égal au produit théorique, comme cela a été constaté par des essais faits sur les pompes du Rocher-Bleu: -,A.;;Vépoque où les premiers essais de cette machine eurent lieu ( en juin 1841 ), elle fonction-

nait depuis un mois environ, et les garnitures n'avaient pas été renouvelées depuis sa mise en activité : elles avaient, seulement -été serrées avec soin ayant l'expérience. Les eaux devaient

être reçues dans un bassin en maçonnerie que l'on avait construit pour cet objet, et dont on

.

OCITF.R-BLET:..

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connaissait la capacité; mais , les parois n'ayant pu résister à la pression, et s'étant écroulées, on fut

obligé de recourir à d'autres moyens, et d'employer, pour recevoir l'eau élevée par chaque coup

de piston, des vases jaugés avec toute l'exactitude possible. Ces vases étaient placés sur de petits chariots, de sorte que l'on pouvait facilement les amener sous le déversoir, y recevoir la totalité de l'eau

élevée par un coup de piston, et les retirer avant l'oscillation suivante de la machine. La moyenne de plusieurs expériences faites de cette manière, et dont les résultats ne diffèrent pas notablement entre eux, est de 0".',450Or, le produit théorique de chaque coup de piston , calculé d'après le diamètre et la course des

plongeurs, est de o,452. La différence entre ces deux chiffres dépasse à peine la. limite des erreurs dont sont susceptibles les observations de ce genre. Plus tard , au mois de septembre 1841 , le bassin ayant été reconstruit , j'en profitai pour jauger de nouveau le produit des pompes. Mais, à cette époque, les eaux intérieures étant peu abondan-

tes, on avait négligé depuis quelque temps de serrer les garnitures : les pompes se trouvaient,

par conséquent, dans des conditions défavora.bles.

le produit fut encore trouvé de c'est-à-dire que la perte n'était que ,44 Ne5arimoins

1/65 environ du produit théorique. Si l'on traduit en mesures anglaises les résultats des essais consignés dans le tableau page 534

du tome XX , pour les comparer à ceux qui sont cités dans la notice de M. Taylor, insérée dans les Annales des mines ( 3' série , tome II), on trouve pour la moyenne des expérienees 4, 5,