Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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DES MINES DU HOCHER-BLEU.
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MACHINÉ D.ÉPUISEMENT
58 millions de livres, élevées à I pied 6 et 7 par boisseau de houille Moyenne des expériences 5, 6 et 7 62 millions; 73 millions. Expérience n° 6 combustible ait Bièn que la consommation de qu'avait annoncée toujours été inférieure à celle
M. Taylor, tant dans les essais faits avec la
houille , que dans ceux où l'on a brûlé du lignite,
elle n'a cependant pas été exactement proportionnelle à l'effet produit. On ne devait pas s'attendre, en effet, à ce que cette condition fût
rigonreusenient rempllie ; mais ce qui pourra paraître plus extraordinaire , c'est que le mini-
mum de consommation, relativement à l'effet produit, 'ne correspond pas à la vitesse de huit Coups par minute, mais bien à la vitesse moyenne
de quatre coups; c'est-à-dire qu'en marchant à quatre coups par minute, soit à la houille , Soit au lignite, on n'a pas consommé la moitié du
combustible employé pour marcher à huit coups. Ce résultat assez singulier provient de ce qu'en
raison du peu de profondeur du puits, on n'a pas donné à la maîtresse tige une section aussi considérable que dans les mines (ln Cornwall où l'on est souvent obligé de l'équilibrer par des contre-poids. An Rocher-Bleu, an contraire, le
poids des tiges n'était pas suffisant pour refouler l'eau dans les tuyaux d'ascension avec la vitesse
qu'aurait exigée une marche de huit coups par minute. On était donc obligé, lorsque la ma-, chine devait donner huit coups, de relever les tiges plus rapidement, ce qu'on ne pouvait faire qu'en diminuant l'amplitude de la détente , et en augmentant, par conséquent, la dépense de vapeur.
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Le poids total de la maîtresse tige, des tiges de chaque pompe et des pistons, calculé aussi exactement que possible, d'après les dimensions
de ces diverses pièces et la densité des bois et des métaux qui entrent dans leur construaion , a été trouvé égal à 19.430 kil. Le poids des colonnes d'eau refoulées dans les tuyaux des deux pompes à plongeurs est de. 17.870 kil. Il n'y a donc qu'un excès de poids de 1.56o kil. pour vaincre le frottement de l'eau dans les tuyaux, les résistances passives de la machine, et pour soulever le piston suspendu à un bras du balancier plus long, dans le rapport de 10 à 9, que celui auquel est attachée la maîtresse tige (1).
Quelque faible que soit cet excès de poids, il n'est pas cependant de beaucoup inférieur à celui qui est nécessaire pour imprimer aux tiges la vitesse convenable. Car, en adaptant à la maî-
tresse tige des plaques de fonte dont le poids n'est que de 750 kil. , ce qui porte l'excès total de poids à 2.310 kil., on a pu Lire marcher la machine à huit et même à dix coups par minute, sans être obligé d'augmenter la fraction de: la course pendant laquelle la vapeur est introduite dans le cylindre. On pourrait, il est vrai, supposer que le poids
des tiges a été évalué à un chiffre trop faible, par suite de quelque erreur commise dans l'appréciation des éléments d'après lesquels le calcul
a été fait. Mais il est facile de démontrer que (1) Le poids du piston de la pompe à air doit être au moins suffisant pour refouler la colonne d'eau contenue ,dans le cylindre de cette pompe.