Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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CHIMIE.
EXTRAITS.
d'une solution d'acide arsénieux ( quantité qui donne de fortes taches, ou un anneau d'arsenic avec un appareil au zinc), on n'obtient que des taches rouillées et point d'anneau d'arsenic. En faisant la même expérience avec addition de 25, 3o, 4o et même 5o centigrammes d'acide arsénieux en solution dans l'eau on obtient pendant deui ou trois minutes quelques taches d'apparence un peu arsenicale, mais après ce premier moment de réaction, le gaz ne fournit plus que des taches ferrées et phosphorées, et ne donne nulle trace d'anneau d'arsenic. Malgré le contact
contient t000 parties d'hydrogène pour 80(M, d'oxygène. Mais ce résultat n'est que fortuit , car ces savants se sont appuyés sur des données inexactes , la densité de l'hydrogène n'étant pas
du tube fortement chauffé à la flamme de l'alcool, le gaz brûle à l'extrémité avec ses caractères ordinaires. » L'addition d'un sel d'antimoine dans l'appareil au fer donne des résultats analogues. »
Préparation de rAzorE; par M. Lubekind. (Rap. an. de M. Berzelius. 1842, p. 23.) On fait chauffer au rouge du nitrate de soude,
,jusqu'à ce qu'il ait acquis une réaction fortement alcaline ; par ce moyen il se trouve transformé en nitrite. On le dissout dans l'eau et on y ajoute une solution de sel ammoniac : il se forme alors du chlorure de sodium et de nitrite ammonique, et en faisant bouillir, ce dernier sel se décompose, comme on sait, en laissant dégager de l'azote pur. Recherches sur la composition de l'EAU; par M. Dumas. (Compt. rend. de l'Ac., t.
p. 537.) MM. Berzelius et Dulong ont trouvé que l'eau
de 0,0688 ou 0,0689, mais étant comprise entre 0,0691 et o,o69Zet.celle de l'oxygène n'étant pas de 1,1o26 ; et de plus ils n'ont pas des-
séché complétement le gaz hydrogène employé à la réduction de l'oxyde de cuivre; ils ont négligé de réduire les poids au vide ; et enfin, la quantité d'eau qu'ils ont produite, 10 à 12 grammes seulement, est trop petite pour que l'on puisse avoir confiance dans les résultats. J'ai repris ces expériences sur une grande échelle , ayant obtenu plus de j kilogramme d'eau dans les dix opérations que j'ai faites, et j'ai d'ailleurs employé les précautions les plus minu-
tieuses pour écarter jusqu'aux moindres causes d'erreur. Pour obtenir de l'hydrogène pur, on se sert d'acide sulfurique qui ne renferme pas d'acide sulfureux, et on fait passer le gaz, d'abord à travers
une dissolution de nitrate de plomb, qui retient le soufre , et ensuite à travers une dissolution de sulfite d'argent, qui arrête l'hydrogène arsénié.
Après quoi, pour opérer la dessiccation, on force le gaz à traverser des tubes en U, qui contiennent, les
premiers de la pierre ponce humectée par une dissolution de potasse concentrée, les seconds de la potasse en moreeaux ordinaires, et le dernier
de la potasse caustique qui a été chauffée au rouge; enfin, on enlève les dernières traces d'humidité au moyen de l'acide sulfurique concentré ou de l'acide phosphorique anhydre. L'oxyde de cuivre est placé dans un ballon en