Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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87 clieS directes de M. Wilder qui) est parvenu ..à une:détermination rigoureuse de l'azote de l'acide EXTRAITS.
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.dans l'air , fait périr instantanément Un moineau,
et qu'un Centième de ce gaz, mêlé à l'air, détermine la mort d'un oiseau au bout de deux minutes.
Quant à l'hydrogène carboné, il peut être mêlé à
l'air dans la proportion de ià 2 centièmes sans déterminer d'accidents apparents, même au bout d'un temps assez long. D'après ces faits, on est donc
conduit à admettre que l'oxyde de carbone joue habituellement le principal rôle dans les effets délétères produits par la combustion du charbon.
17. Nouvelle méthode pour la détermination de i'AzoTE dans les combinaisons organiques ; par MM. Varrentrapp et Will. (Ann, der Phar.,
t. 39, p. 257.) Les difficultés et les incertitudes des méthodes
ordinaires pour la détermination de l'azote faisaient sentir à tous les chimistes 'la nécessité d'une méthode plus simple et plus sûre. Il ne se présentait en général que deux voies : l'une, la détermination de l'azote pur à l'état gazeux et d'après son volume, comprenait les méthodes sui-
vies jusqu'alors; l'autre, sa détermination dans une combinaison azotée de composition connue, essayée un grand nombre de fois, n'avait cepen-
dant pas encore été érigée en méthode. Déjà M. Dumas avait, dans ses recherches sur l'oxamide , déterminé la proportion d'azote sous forme d'ammoniaque, et les expériences de M. H. Rose ne laissaient plus de doute sur la possibilité
urique par sa 'transformation en ammoniaque et sa pesée à l'état de chlorhydrate ammoniac° de platine (recherches que M. Liebig a portées à notre connaissance), nous ont donné l'espoir que cette voie nous conduirait à une méthode sûre pour tous les corps azotés, et nous croyons que nos efforts ont été couronnés du succès le plus complet.
La méthode que nous allons décrire est aussi simple dans son exécution et aussi sûre que la détermination du carbone et de l'hydrogène d'après le procédé de M. Liebig, et offi.e autant d'exactitude dans ses résultats.
Elle est basée sur la manière dont se comportent les matières organiques azotées avec les hydrates des alcalis à une- haute température : elle consiste dans la- détermination du poids de l'azote sous forme d'ammoniaque, c'est-à-dire de chlorhydrate ammoniac° de platine ou de platine métallique. Si l'on fait fondre une matière organique non azotée avec de l'hydrate de potasse, l'eau de l'hy-
drate de potasse est décomposée, ainsi que l'a montré M. Gay-Lussac ; son oxygène s'unit au carbone et à l'hydrogène de la substance organique, tandis que son hydrogène se dégage à l'état
de gaz. Les produits, qui se forment pendant cette oxydation énergique, varient suivant la tem-
pérature à laquelle a été exposé le mélange, et aussi suivant la composition ou la constitution de
de soumettre l'ammoniaque, sous forme de Chlor-
la matière organique. Il nous suffit de faire re-
hydrate arninoniaco de platine, à une pesée de la phis grande exactitude. Ces faits et les recher-
l'hydrogène devient libre. Cet hydrogène mis
marquer ici qu'avec les substances non azotées de