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EXTRAITS.

d'acide nitrique, consiste à recueillir, Comph.rlement cette ammoniaque à l'aide d'un acide, et à la peser sous forme solide à l'état de chlorhydrate ammoniac° de platine. NOUS nous servons, pour l'exécution de cette méthode, d'un appareil tout aussi simple que ce-

nique par la potasse, il est inutile, dans la détermination de l'azoté; de multiplier autant les points -de contact des gaz avec le liquide absorbant, que -le fait, d'une manière si ingénieuse , l'appareil à

lui en usage, d'après le procédé de M. Liebig, pour

des matières organiques. L'appareil consiste dans un tube long de orn,433

dans de l'acide- chlorhydrique de force ordinaire (d'une pesanteur spécifique de 1,13), et aspirant l'air en d, jusqu'à ce que le liquide ait atteint le 'niveau indiqué dans la figure précédente. Nous employons comme moyen de décomposition des matières azotées, comme moyen d'oxy-

extrémité postérieure tiré en une pointe oblique-

ment relevée, et fermé; on unit à la lampe le

dation de leur carbone et de leur hydrogène, un mélange d'hydrate de potasse ou de soude avec de la chaux caustique, dans des propor-

bord de l'extrémité antérieure. Il ne diffère pas du tube à combustion ordinaire, seulement son dia-

tion énergique, il ne fonde pas à la chaleur

la détermination du carbone et de l'hydrogène

0'487, en verre peu fusible, tel qu'on l'emploie dans les combustions ordinaires pour la détermination du carbone. Ce tube est à son

mètre doit être moins fort; nous le prenons de 0,0067 environ de diamètre. On assujettit hermé-

tiquement à l'extrémité ouverte au moyen d'un bouchon percé, qui n'a cependant pas besoin d'être séché., un appareil à boules figuré Pl. U, fig. 3, SOUS, qui contient de l'acide chlorhydrique pour l'absorption de l'ammoniaque produite. La forme de cet appareil à boules diffère un peu de l'appareil à potasse dé M. Liebig; ce dernier remplirait

parfaitement sans doute le but de l'absorption mais sa construction ne permet pas de le laver fiicilement et complétement , ce qui .est une condition nécessaire après chaque expérience. La forme d'appareil que nous avons choisie la rem-

plit très-bien, sans néanmoins rendre l'absorption de l'ammoniaque moins complète; comme l'absorption de ce gaz par l'acide chlorhydrique est beaucoup plus vive que celle de l'acide carbo-

potasse.

On remplit l'appareil en plongeant la pointe

tions telles que, bien que doué encore d'une ac-

rouge, mais ne fasse que s'agglutiner légèrement. Ce mélange offre en même temps l'avantage de se réduire facilement en poudre , de ne pas attirer très-promptement l'humidité , et surtout

d'être aussi facile à se procurer que l'oxyde de cuivre ou le chromate de plomb. Comme l'hydrate de soude, en raison de l'infériorité de son poids atomique, contient, dans un poids égal, plus d'eau, et conséquemment plus de l'agent d'oxydation que l'hydrate de potasse; comme, de

plus, le mélange de l'hydrate de soude avec la chaux attire encore beaucoup ptus lentement l'humidité de l'air, que celui de l'hydrate de potasse avec cette dernière terre, et qu'enfin i partie d'hydrate de soude n'exige que 2 parties de chaux anhydre, pour obtenir un mélange qui ne fasse pie s'agglutiner faiblement à la. chaleur rouge, nous avons fini par donner la préférence