Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

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CHIMIE.

EXTRAITS,

dans les tubes,i1 donne lieu à la production d'une quantité d'ammoniaque qui peut être considéra-

et chauffé au rouge, ces-deux gaz ne e combinent pas ; niais vient-on à mettre dansle tube quelqiieS substances poreuses propreS à condenser les gaz, alors la formation d'ammoniaque est en raison de cette condensation ; c'est ainsi que la pierre ponce, finement pulvérisée, m'en a fourni une plus grande quantité. Si l'on remplace la pierre ponce par quelques grammes de peroxydé de fer légèreinent chauffé à la lampe, à l'instant même le peroxyde devient incandescent, et l'ammOniaque se dégage én abondance à l'extrémité de l'appareil; et cette forma-

ble, et de plus qu'il est absolument impossible d'expulser cet air complétement, même à l'aide d'un courant, de gaz hydrogène continué pendant phisietm heures ; les matières combustibles po-

reuses, et' entre autres le sucre, condensent une certaine quantité d'oxygène et d'azote que le gaz hydrogène n'expulse pas, et l'azote,. se comportant alOrs comme s'il était à l'état naissant, se convertit en totalité en ammoniaque pendant la combustion. Les substances azotées très-carbonées- forment, sous,l;influence de la soude, un cyanure, et

plus tard dé l'ammoniaque qui vient s'ajouter à celui qui provient de l'azote combiné dans la substance à analyser. il existe encore dans l'emploi du nouveau procédé une autre cause d'erreur qui doit être signalée. Elle consiste en ce qu'en versant le mélange éthéré sur le bichlorure de platine en excès, évaporé à sec et déjà froid, il se sépare souvent une poudre d'un jaune verdâtre, insoluble dans l'eau et dans un excès d'ammoniaque, et qui n'est autre

chose que du protochlorure de platine. Or, ce protochlorure vient augmenter_ d'autant le poids du chlorure ammoniacal, et par conséquent celui de l'azote calculé. M. Faraday a reconnu que le fer, le zinc, et généralement tous les métaux facilement oxydables, mis en contact avec de la potasse en fusion, donnent lieu à une formation d'ammoniaque, même dans une atmosphère d'hydrogène. Le bi-oxyde d'azote et l'hydrogène donnent lieu aussi à plusieurs formations d'ammoniaque intéressantes. Dirigés ensemble .à,travers un tube vide

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tion d'ammoniaque est tellement considérable qu'avec un litre de chacun des gaz et Io grammes de peroxyde, on obtient, en moins d'une 'heure, assez d'ammoniaque pour saturer complètement 25 grammes d'acide inuriatique fumant du commerce. Les oxydes de zinc, d'étain, de cuivre,.donnent

lieu au même phénomène,' inalL avec Moins d'intensité que le peroxyde de fer. La réduction et l'oxydation continuelle da. métardans le cou rant des gaz contribuent évidemment à la combinaison de l'hydrogène avec l'azote du bi-oxyde. ,

par M. O. de Pharm., t. 2 , p. 32.)

19. A ddition au SULFITYDROMÉTRE ;

Henry.

Deux objections peuvent être faites au sulfhydromètre de M. Dupasquier : la première est l'impossibilité de juger si le soufre troirvé dans une

eau minérale y existe tout entier, soit à l'état d'acide hydrosulfurique libre, soit à l'état d'hydrosulfate , soit enfin sous ces deux formes ; la seconde est la difficulté de reconnaître la valeur