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CHIMIE.

EXTRAITS.

75. Note sur un nou0eau moyen de doser le

senic qui se dépose est sous forme de poudre ou d'écailles noires non métalloïdes. L'antimoine se comporte avec le cuivre comme l'arsenic, niais son aspect est différent; il a moins d'éclat et il a une teinte violette décidée.

CUIVRE; par M. Levol. (Ann. de Ch., t. 4, p. 38i.)

On introduit la dissolution cuivrique dans un flacon à l'éméril à large ouverture, on la sursature d'ammoniaque , on remplit complétement le fla-

con d'eau bouillie, on y introduit une lame de cuivre métallique exactement pesée, on le bouche

et on l'abandonne à lui-même pendant trois ou quatre jours; au bout de ce temps , la liqueur est

décolorée, et tout le cuivre dissous ramené à l'état de protoxyde. En.pesant de nouveau la lame bien lavée et séchée, la perte de poids donne la pro-

portion de cuivre contenue dans la dissolution soumise à l'analyse; 4 ou 5". de cuivre en lame mince peuvent servir à réduire au minimum un sel cuivrique ammoniacal , renfermant 1gr.de cuivre.

76. De l'action du CUIVRE M:ÉTALLIQUE sur les dissolutions de certains mé,taux, et particulièrement de son emploi comme réactif de l'arsenic; par M. Reinsch. (Bibliot. de Gen. , t. 37, p. 164.) .

Le cuivre métallique est le réactif le plus sûr et leplus sensible que l'on puisse employer pour Lire reconnaître la présence- de l'arsenic ; il en

constate encore l'existence dans une dissolution qui n'en renferme que

mais il faut pour

cela que cette dissolution soit légèrement acidifiée avec de l'acide muriatique , et faire chauffer ; la précipitation st accélérée par la présence de fair. Au contraire , la précipitation n'a pas lieu dans une liqueur muriatique très-concentrée. L'ar-

L'étain et le plomb ne sont précipités par le cuivre à l'état métallique que lorsque leurs dissolutions, Concentrées ou non, sont exposées au contact de l'air. Le bismtith est facilement précipité par le cuivre, que ses dissolutions soient étendues ou 1101.1

et même sans le contact de l'air. Le métal précipité est à l'état cristallin. Le cuivre ne donne une réaction sensible pour les dissolutions de mercure et d'argent, que lorsde que ces dissolutions renferment au moins ces métaux. 7. 7. Sur l'OXYDE D'ANTIMOINE; par M. H. Rose.

( An. de Pog., p. 161. )

Lorsque, pour préparer l'oxyde d'antimoine, on se sert d'antimoine métallique et d'acide nitrique étendu, comme on l'indigne dans les traités de chimie, on n'obtient jamais. d'oxydé-pur ; cet oxyde est mêlé tantôt d'antimoine métallique; et tantôt d'acide antirnonieux. En oxydant de l'antimoine tenu en fusion dans un creuset, comme le propose M. Liebig, l'oxyde est encore mélangé d'acide antimonieux. Mais on l'a parfaitement pur en décomposant du chlorure (l'antimoine par l'eau, faisant bouillit. là poudre d'algàroth, qui se prédipite,.aVec du carbonate de sonde, et lavae ensuite ce précipité à grande eau. Pour se procurer ce chlorure, on dissout i gramme de sulfure d'anti-