Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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MIE.
chlorure d'argent et 5o grains de chlorure de sodium. De cette matière, tous les métaux mêlés avec l'or sont amenés à l'état de chlorures en réduisant le chlorure d'argent. On soumet ensuite au départ par l'acide nitrique le bouton métallique, qui est un alliage d'or et d'argent.
87. Rapport à l' Académie des sciences sur les nouveaux procédés introduits clans l'art du DOREUR; par MM. Elkington et de Ruolz (commissaires : MM. Thenard, d'Arcet , Pelouze, Pelletier, Dumas, rapporteur). (Compt. rend. de
l'Acad., t. 13, p. 998.)
M. Elkington a inventé, il y a déjà plusieurs années, un nouveau procédé de dorure par voie humide qui est maintenant fort employé. Le 8 décembre 1840, il a pris un brevet de perfectionnement ayant pour objet l'application du galvanisme
à la dorure, et le 19 du même mois M. de Ruolz a pris de son côté un brevet d'invention ayant absolument le même objet. Le premier procédé de M. Elkington consiste à dissoudre l'or dans l'eau régale, ce qui le convertit en perchlorure, à mêler celui-ci avec une dissolutiori d'un grand excès de bicarbonate de potasse, et à faire bouillir le tout pendant assez longtemps.
EXTRAITS.
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d'or ne convient pas bien à la dorure, et ,que le protochlorure réussit beaucoup mieux. Ils ,expliquent par là comment il est nécessaire de faire bouillir longtemps le perchlorure d'or avec la dissolution de bicarbonate de potasse, car pendant cette ébullition prolongée le perchlorure passe lentement, difficilement, il est vrai au minimum, et le liquide prend une teinte verdâtre. Mais le choix du bicarbonate influe beaucoup sur le résultat, car ce sel ne réussit bien que lorsqu'il n'est pas trop pur et qu'il retientdes traces de matières organiques, comme il arrive presque. toujours.
Dans la dorure au mercure, la quantité d'or appliquée sur ces objets varie de 0gr-,0695 à 0g',2595 par décimètre carré, par la voie humide, elle varie de 0gr-,0274 à ou., 0353 pour la même surface.
Ainsi la meilleure dorure par voie humide
arrive à peine, dans le cas le plus favorable, au degré d'épaisseur que la plus mauvaise dorure au mercure est obligée d'atteindre. Ce sont donc deux
industries distinctes, et l'une ne peut pas rem-
placer l'autre. Le brevet de perfectionnement de M. Elkington. porte : « On prend 31gr.,25 d'or converti en oxyde, 500gr. de prussiate de potasse (cyanure de potassium), et '4 litres d'eau. On fait bouillir le tout pen-
On plonge ensuite dans la liqueur bouillante les
dant une demi-heure, après quoi le liquide est prêt à servir. Bouillant, il dore très-vite; froid, il
décapées, et la dorure s'applique immédiatement, une portion du cuivre se dissolvant pour remplacer l'or qui se précipite. Il résulte des explications données par M. Eh kington et.M. Wrigt , son associé, que le chlorure
dore plus lentement. Dans les deux cas, on y
pièces de laiton, de bronze ou de cuivre bien
plonge les deux pôles d'une pile à courant constant , l'objet à dorer étant suspendu au pôle néga;tif où le métal de la dissolution vient se rendre.» Dans les essais que nous avons faits de ce pro-
cédé, nous avons doré du laiton, du cuivre et