Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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FABRICATION- DE LA FO,NTE ET DU FER
naison ascendante de i 5' à no'. Très-rarement il.
y a deux tuyères; ce cas se présente, par exemple., dans un blauofen nouvellement construit près de Schmalkalden et dont le dessin se trouve représenté fig. 5, 6, 7 , 8, Pl. VI. Ce dessin a été pris sur les plans qui ont servi à construire le
blauofen , on peut donc le considérer comme trèsexact. Des rnaehnes Les machines soufflantes sont des soufflets de ""fil"t"' bois ordinaires, il y en a deux pour un blauofen. -
Le plus souvent ils sont mis en mouvement par une méthode vicieuse qui consiste à relier au moyen d'une corde les deux volants à un levier suspendu au plafond de l'usine. Quand l'un des deux volants descend par l'action de la force motrice, l'autre est obligé de monter. Quelquefois aussi ils sont reliés à des balanciers chargés de contre-poids qui les relèvent. Dans tous les cas, ils sont abaissés par des carnes qui passent sur un étrier. Les cames sont attackées à l'arbre d'une roue à augets toujours prise par dessus, et en général fort mal construite. La plus grande partie de ces roues, en effet, perdent une grande partie de leur eau à l'entrée de celle-ci dans l'auget. On s'embarrasse peu d'adopter une construction meilleure.; car pendant l'automne, l'hiver et le printemps, on a toujoursbeaucoup plus d'eau qu'on n'en
veut, et pendant l'été on en manque compléte-
.ment. Cela étant , il devient tout à fait impossible
e Personnel.
de calculer la quantité du vent., lancé dans le fourneau, et je n'ai pu faire de pareils calculs que pour l'usine de Luisenthal qui est pourvue d'une machine soufflante à cylindres sans balancier. Le personnel attaché à un blauofen se compose de quatre ouvriers partagés en deux postes qui se
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DANS LE THIIIIINGERWALD.
recbangent quand trois gueuses ont été coulées, c'est-à-dire environ après cinq heures. Il y a aussi quelquefois un aide, surtout quand il faut élever les charges au gueulard. L'un des ouvriers est employé à la tuyère et l'autre prend le soin des charges. Ils reçoivent, à Louisenthal, 3 silbergros par centner de fonte produit, soit 0",375 pour 46,63,
ou o",8o pour ioo kil, de fonte. L'aide qui est payé à part 0,75 par jour est compris dans cette évaluation. A Steinbach, dans la liesse, on donne par centner de fonte 2 bons gros ;, ou o39; le
centner est peu différent de celui du duché de Saxe-Gotha. Le minerai que fon. fond dans les blauofen est 3° Matières pre-
toujours de l'oxyde brun ou du fer spathique avec
Ib"riièc.r,etodne la fa--
lequel on mélange un peu d'oxyde rouge à gan- Do minerai gue quartzeuse. Le fer spathique est grillé en tas " de la avec du bois, tant pour rendre le minerai plus poreux et plus facilement réductible que pour chasser l'eau et l'acide carbonique qui ne peuvent que gêner dans de petits fourneaux où la température n'est pas très-élevée. Le minerai grillé est cassé en petits morceaux de la grosseur d'Une noix, puis il est abandonné à l'air le plus longtemps possible.-
Une analyse faite sur le minerai du Stahlberg brillé m'a donné les résultats suivants : pour 100.
Gangue (sulfate de baryte, quartz, un peu de silice gélat Oxyde de fer Oxyde de manganèse Magnésie Chaux. Perte (eau hygr. et acide carboniq.). -
5,40 58,00 11,40 2,60 8,40 14,00 99,80