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Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

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Le Feud anmerie est une cavité prismatique formée par cinq plaques de fonte. Elles sont disposées dans les foyers d'affinerie du Thuringerwald de la manière suivante :

DEUXIEME PARTIE. DE LA FABRICATION pu FER.

On emploie dans le Thuringerwald deux méthodes d'affinage, une modification particulière

de la méthode allemande et la méthode des

Lschfeuer

Loeschfèuersarbeit ). Je décrirai

successivement chacune de ces méthodes. De l'affinage par la méthode allemande. ( Kaltfrischfeuer'sarbeit et Warmfrisclfettersarbeit.) Généralités.

L'essentiel de la méthode allemande est, comme on le sait, de produire le mazéage et l'affinage de la fonte dans le même foyer. Mais cette méthode

renferme plusieurs nuances, dont deux sont surto u t en usage dans le Thuringerwald. La première, qui est connue sous le nom de K al/frisch' euers-arbeit , est de beaucoup la plus répandue, c'est la méthode allemande proprement dite, dans laquelle on ne soulève qu unefois la loupe. La seconde , celle désignée par le mot allemand Warinfrischtèuei-s arbeit , est pratiquée dans quelques usines du Thuringerwald. Elle ne se distingue de la première que parce qu'on soulève plusieurs fois la loupe avant de la forger. Cette différence est certainement très-peu de chose, et il me suffit de l'avoir indiquée. Je décrirai la méthode allemande proprement dite kaltfrischen, telle qu'elle est pratiquée dans le Thuringerwald. ," MotiieI enUne forge contient ordinairement un feu d'Aployé dan. la nerie avec la machine soufflante et un marteau. brication, 1

fir,

Warme et contrevent, om,7o de longueur,

om',30 de hauteur. Rustine et laiterol, om,65 ; hauteur, om,3o. Epaisseur des plaques latérales en fonte, om,o62. Épaisseur de la plaque de fond, om,o75.

La warme est déversée sur le fond, et s'avance de telle façon que la projection soit égale à on',o6 ou om,o75 au plus. Le contrevent est incliné parallèlement à la warme.

Le laiterol est formé d'une maçonnerie recouverte d'une plaque de fonte dans laquelle se trouve ménagé un trou pour l'écoulement des scories. Il y a aussi quelquefois au-dessous de la plaque de fond un tuyau dans lequel on fait couler de l'eau froide quand cette plaque s'échauffe trop. La tuyère est en cuivre, elle

a à son ouverture o0,o37 de

longueur et o'",o25 de hauteur : elle s'avance de om,o5 dans le creuset, etelle est éloignée de o"', 175 à cr,225 de la rustine. La hauteur au-dessus du fond ainsi que l'inclinaison varient un peu avec la nature de la fonte que l'on traite. Quand la fonte est facile à décarburer, on ne donne que 00,25 de profondeur au creuset, dans le cas contraire, o"',3o. Dans ce second 'cas, l'inclinaison est ordinairement de 50 à 6' ; dans l'autre elle est plus considérable. La machine soufflante se compose toujours de deux soufflets en bois, mis en mouvement par une roue 'hydraulique à augets , d'après le mode que nous avons indiqué pbur les blauofen. Les