Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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FABRICA'rION DE LA PONTE ÉT Dt.i PER
DANS L'Ï' iiiURIN6ERWÀLD.
la fin de la période. L'ouvrier doit avoir soin que la fonte soit toujours suffisamment recouverte par le bain et que les lopins que l'on forge puissent y être trempés , autrement le déchet serait plus considérable. On reconnaît qu'il n'y a plus assez de jcries quand le feu donne des étincelles claires. Quand on a terminé le travail des lopins, ce qui a lieu au bout de deux heures environ, on arrête les soufflets, on enlève le charbon et on laisse la fonte demi-affinée une demi-heure dans le foyer afin qu'elle serefroidisse, et que la fonte qu'on va lui faire subir de nouveau aille_ plus lentement. La fonte demi-affinée prend le nom de frischklumperz. Si le refroidissement ne se fait pas assez vite l'ouvrier jette un peu d'eau sur la fonte. Deuxièrne,fié node. Cette période dure
ro'piration. Quand il pense qu'elle est tei:PÏitiée il réunit à la loupe les petits mOree.aux dét:icliéSe il arrête le vent, saisit la loupe. aVee une pince et T'enlève : c'est alors que commence le travail mécanique avec la première période de l'opération suivante. La partie mécanique ;de l'opération est très-
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de une heure et demie à une heure. Quand
le frischklumpen est assez refroidi,, on le soulève et on le place au - dessus de la tuyère, de telle façon que la partie ,d'abord la plus rapprochée de la tuyère soit la plus élevée; on donne le vent et on charge du charbon. La fonte demiaffinée tombe goutte à goutte dans le creuset en ,passant devant le vent de la tuyère : elle perd 1xçes de,,earbone qu'elle retient encore. Le fon:deur reconnaît à la couleur de la portion fondue si le _travail va trop vite, ou au contraire s'il va ,
trop lentement. Dans le premier cas, il ajoute des scories pauvres qui coulent dans la première partie de lopération, et dans le second, ce qu'on appelle stockleich. Le stockleich est une scorie riche que
l'on obtient dans le travail de la loupe. Ouand le fer se trouve dans le creuset, l'ouvrier en-fonce de temps en temps sortringard, et il juge par l'adhé-
rence plus ou moins grande du dé de l'état de
simple. L'ouvrier, qui à préparé le fer porte la loupe sous le marteau avec titne pince , et en la forgeant il a soin qu'elle prenne une forme pris-, Pudique., Il la coupe ensuite ,en ,quatre dont l'un est forgé presque iimnédiatement deux autres portés dans le feu , et le quatrième mis de côté pour être réchauffé plus tard. On fait quatre barres, dont les deux bouts sont étirés successivement. On fait aussi quelquefois jusqu'à cinq, six et même jusqu'à 7 barres. Lorsque le fer est destiné à la fabrication de la vergecrérielée , les barres sont carrées ; s'il est destiné à la faliriCation de la tôle, les barres sont plates. Tel est le, procédé généralement suivi dans le Thuringerwald , procédé qui est connu sous le nom de kaltfrischfeuer.sarbeit. Quelquefois Mais seulement dans les contrées où le charbon est assez abondant,,,on soulève plusi aire fois la loupe.
'Le procédé dans lequel on opère ainsi s'appelle warmfrischfeuersarbeit , il ne diffère du précédent que par cette circonstance. Enfin dans quelques usines on a supprimé le refroidissement que l'on fait subir à la masse demi-:affinée à la fin de
la première période. Je n'ai vu ce procédé en usage que dans deux usines, à Luisenthal et à Georgenthal; on y travaille à l'air chaud. Les produits que l'on obtient de l'affinage sont:
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le fer, les scories pauvres et les scorie riches. nus el evn,on-iNous n'avons rien à dire du fer , il est en général mations.