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Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)

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SUR LE GISEMENT, -ETC., DES

radiées avec aspect antimonial.--r Galène à grains brillants(metais de ht,z),,-Galène 'à grains fins.avec ton mat (metal aeerado). Galène mélangée d'oxyde de plomb, de carbonate de plomb et de fer a rgileuievnetal ne gro)(i). Fer spathique généralement cristallisé. Hydroxyde de fer. Oxyde de manganèse. Cuivre gris. Carbonate de cuivre. .Sulfate de baryte: Sulfate de chaux.

Sur d'autres points de la montagne, d'autres substances métalliques ont de l'analogie avec les précédentes, et chaque jour on découvre d'innombrables excavations anciennes avec d'immenses vicies, dont les principales sont situées aux ravins de Pinalbo et du Français. Ils démontrent suffisamment qu'en ces localités existèrent jadis des tra-

vaux de mines. Ils eurent lieu principalement du temps des Romains , ainsi que le prouvent les monnaies et les lampes éparses parmi les monceaux de scories répandues dans le voisinage. TERRAINS DE SÉDIMENT.

Le rio Aguas prend sa source sur le revers méridional de la sierra Alhamilla, en un point situé près de Sorbas. Il marche en côtoyant la montagne d'où il descend et celle de Cabrera, pour se jeter dans la mer non loin de -Mojacar, après, avoir passé par le village de Turre. L'encaissement de cette rivière met à nu la base. d'une formation sédimentaire étendue, limitée an sud par les deux chaînes qni viennent d'être nom(1) Ces oxydes de fer sont souvent argentifères ; ils ont une grande ressemblance avec les terres rouges de Bretagne. A. P.

MINERAIS DE PLOMB DES ENVIRONS D'ALMERIA.

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niées, par la sierra de Velez et celle de Filabrès, au nord par les collines de Bedar et de Ballagona, à l'Ouest et à l'est par la sierra d'Almagrera. Ce dépôt, au centre duquel passe le rio Almanzora, communique avec celui qui forme les champs de Ni jar et de Tabernas, aussi bien que le lit du rio .d'Almeria , n'e présentant que peu de variations dans son état, variations qui peuvent être considerées comme accidentelles, mais qui, de toute manière, indiquent une même ancienneté et des causes d'origine identiques. On dirait que la mer au fond de laquelle se déposèrent ces terrains occupait l'espace que nous avons limité ci-dessus, de même que celui aujourd'hui couvert par la Méditerranée. Vers les coteaux de Honor, elle formait un détroit qui l'amenait à Nijar, Tabernas, et sur le rio d'Almeria. Par la pente sud de la sierra de Gador,, elle joignait les localités où se voient aujourd'hui les dépôts de Hoquetas et de Dalhias (1). Pendant ce temps, la sierra Cabrera , celle de Bedar et de Lubrin, formaient deux îles qui donnaient passage aux eaux, entre leur extrémité septentrionale et la sierra de Filabrès. Les rives extérieures longeaient ce même revers nord des sierras Alhamilla et de Gaclor, , puis prenaient leur position actuelle au-dessous d'Adra. Almeria , Benaduz Tabernas, -Vera , Pechina , Hoquetas, etc., étaient alors sous les eaux. Nous ne pouvons connaître les causes du retrait

de la mer

Le rio Almeria charriait-il autre-

(1) La vallée du Rio Andarax présente la même formation tertiaire jusque non loin du Fondon (Annales des mines, t. XIX , 3c série ).