Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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MACHINE A VAPEUR
activité depuis plus de sept mois, les quantités d'eau évaporée et de vapeur consommée par heure,
en tenant compte de la capacité de la chambre à vapeur, du nombre des révolutions &lites en une heure et de la tension de la vapeur dans l'espace où elle agit. La comparaison établie de cette manière (i) , a l'avantage d'être indépendante de la qualité du combustible et de la construction plus eu moins convenable de l'appareil évaporatoire fourneau et chaudière. Ces recherches ont constaté
que la force effective, produite par une quan7 tite donnée de vapeur, est plus grande pour la machine à disque que pour aucune machine ordinaire , travaillant dans les mêmes circonstances, c'est-à-dire à la même pression et sans condenseur. « Dans tous les cas, ajoute M. Parkes , où l'économie de l'espace et de la dépense première sont plus à considérer que l'économie du combusti-
Lie, je suis convaincu qu'on doit employer de. préérence la machine à disque, et qu'une telle machine, même sans condenseur, et travaillant à une pression qui excède la pression atmosphérique de 3o à 4o livres par pouce carré ( ce qui équivaut à une pression totale de 3k,542 3k,845 par cm2, environ 3,o à 3,7 atm. ) n'exige pas plus de combustible que les meilleures ma).)
chines ordinaires à condenseur et sans détente (2). -- Dans les circonstances où l'économie Voir Transactions of the Institution of civil Engi-
mers, tome 3.
Les fabricants indiquent une consommation de 9 à 10 livres (4 à 4k.,5) de houille, par force de cheval et par heure,
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'da combustible est très-importante, je pense qu'il conviendra d'appliquer le principe de la détente aux machines à disque, système pont lequel leur construction offre de grands avantages puisque la détente peut y être portée à la dernière limite, sans nuire à l'uniformité du mouvement. » M. Parkes ne doute pas que la machine à disque, à cause de sa simplicité, de son faible poids et du
peu de place qu'elle occupe, n'offre de grands avantages pour la navigation à vapeur. Enfin, il la considère aussi comme devant très-bien convenir pour la traction sur les chemins de fer, tant à cause des qualités indiquées plus haut, que par sa nature rotative et par la facilité avec laquelle elle s'appliquerait à cette importante destination. Toutefois, il n'avait encore été fait aucun essai de ce genre lorsque j'ai visité les ateliers de Bir-
mingham. Parmi les machines les plus remarquables qui étaient alors en construction, je citerai une machine soufflante de la force de 3o chevaux dans laquelle l'appareil soufflant est une
chambre à disque entièrement semblable à celle où agit la vapeur. Je citerai aussi une machine portative établie avec sa chaudière, sur une charrette à un cheval, et destinée à être conduite de ferme en ferme pour le criblage du grain, etc. Mais ce qui n'est peut-être pas moins remarquable que l'invention même de la machine à disque, ce sont les appareils ingénieux que l'on a établis pour en fabriquer les différentes pièces. Ces appareils possèdent à un haut degré les qualités d'un outillage bien approprié au travail que l'on a si sou- vent l'occasion d'admirer dans les ateliers industriels de l'Angleterre. C'est par la précision avec