Annales des Mines (1842, série 4, volume 2)
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La formule de ce minéral parait être B., s, et il est probable que les deux dernières variétés étaient mélangées de fer oxydulé, ce quise remarque très-:
fréquemment. Quant aux gadolinites qui renferment de la gl ueine, je ne rapporterai pas les analyses de Thomson et de Steele , parce qu'elles ne peuvent pas être exactes; mais voici celle que j'ai faite de la gadolinite de Kitteriin Silice
Glucine Oxyde ferrique Oxyde ferreux ttria. Oxydes céreux et lanthainque Chaux
457 .1 al constaté par expérience qu'après avoir éprouvé l'incandescence, ces trois minéraux acquièrent de EXTRAITS.
SUBSTANCES MINÉRALES.
25,78 9,57 1,23 11,68 45,67 6,56 0,34
D'après ces nombres, en prenant la glucine pour base à trois atomes d'oxygène, ou n'obtient pas de formule vraisemblable ; mais en la comptant comme base à un atome, ainsi que M. Kobell le fait depuis longtemps, on a le rapport de r à 3 entre les atomes de la silice et des bases, comme dans les autres gadoliniteS; il me paraît très-vraisemblable qu'effectivement la formule de toutes les Fe, dly mais c'est ce que gadolinites est de nouvelles expériences devront vérifier.
On connaît déjà beaucoup de minéraux qui deviennent tout à coup incandescents lorsqu'on les chauffe ,jusqu'à un certain degré de chaleur; de ce nombre sont l'acide titanique, foxyde tantalique, l'oxyde ferrique, l'antimoniate cuprique, l'oxyde chromique, l'urano-tantale, la tschewkinite , le pyrochlore l'euxinite , etc. ; la gadolinite de Ki tterein , l'orthite de Fille-fjeld et l'allanite de Joture-fjeld jouissent aussi de cette propriété, et
la dureté et augmentent très-notablement de densité. Voici dans quels rapports Densité
avant l'incandescence, après l'incandescence.
Gadolinite.
4,34
Orthite. .
.
3,65
Allanite.
.
3,54
4,63 3,94 3,76
Diminution de volume.
0,9395 0,9264 0,9417
Quant à fallanite de Snarum et à la cérine de Riddarhyttan , elles ne présentent pas ce phénomène, et il est à remarquer en même temps que leur densité est considérable, 3,79 et 3,8o , et qu'elles sont inattaquables par les acides.
En supposant que les atomes aient la forme sphérique, on pourra les grouper sur un plan, de telle manière que chaque sphère soit touchée par quatre ou par six autres sphères; ensuite on pourra, dans le second cas, superposer deux tranches l'une sur l'autre, de telle façon r° que chaque sphère repose sur la sphère inférieure ; alors la verticale, passant par le centre de deux sphères supérieures, passe aussi par le centre de toutes les sphères inférieures, et chaque sphère a le contact de huit autres ; f que chaque sphère de la tranche supérieure repose sur deux sphères de la tranche inférieure; alors chacune d'elles est touchée par dix autres ; 30 enfin, que chaque sphère de la tranche
supérieure repose sur trois sphères de la tranche inférieure ; dans ce cas chacune en touche douze autres.
Le dernier mode de contact est le plus intime. Supposons qu'avant l'incandescence, les molécules de la gadolinite étant groupées suivant le dernier mode, elles se rangent ensuite suivant le troisième,